Bannière #800millions : mobilisation des bénévoles L214 !

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Les 16 et 23 juin derniers, près de 500 bénévoles de l’association L214 se sont mobilisés dans les rues d’une trentaine de villes. Leur but ? Sensibiliser les passants au sort des poulets, les informer sur leurs conditions d’élevage ainsi que sur l’existence d’alternatives végétales. En France, 800 millions de poulets sont élevés chaque année pour la consommation alimentaire et 83 % d’entre eux vivent en élevage intensif. Cette action fait suite à la diffusion d’une nouvelle enquête tournée dans un élevage vendéen fournissant la marque Maître Coq.

Voir notre enquête sur l'élevage intensif de poulets

 

 

Un happening pour dénoncer

De Lille à Marseille, les bénévoles L214 ont organisé une action visuelle sur les conditions d’élevage des poulets.

Parce que les images valent mille mots, des photos grand format permettaient de visualiser les conséquences dramatiques de l’élevage intensif. Entassement, enfermement, litière sale dégageant de gaz nocifs : voilà le lot quotidien de millions de poulets, qui connaissent 35 jours de souffrances avant d’être envoyés à l’abattoir.

Et ces souffrances sont encore aggravées par de nombreux problèmes de santé dus à leur croissance accélérée : troubles pulmonaires, cardiaques, boiteries…. Les poulets, sélectionnés génétiquement pour grossir en un temps record, peinent à supporter le poids de leur propre corps. Certains n’arrivent même plus à se déplacer pour s’alimenter et meurent alors sur place.

 

 

Les militants avaient également organisé des mises en scène : au sol, 22 poulets en carton, disposés sur un mètre carré, permettaient de visualiser l’espace minuscule dont disposent ces oiseaux en élevage intensif. Pressés les uns contre les autres, les poulets ont à peine l’espace nécessaire pour se mouvoir.

À l’aide de pochoirs, des silhouettes de poulets ont été dessinées au sol, symboles des millions de victimes de la consommation effrénée de produits d'origine animale.

 

 

Des dégustations pour découvrir

Les bénévoles avaient également mis les petits plats dans les grands afin de faire découvrir les alternatives végétales à la viande de poulet : nuggets, émincés et autres préparations… Les alternatives sont nombreuses, pratiques et savoureuses ! Ces dégustations ont permis de valoriser l’alimentation végétale, car seul l’arrêt de la consommation de viande permettra d’épargner ces souffrances aux animaux.

 

Les blind tests (dégustations à l’aveugle) ont carrément bluffé les passants ! Pensant déguster du poulet, ces derniers se sont laissé surprendre par le goût et les variétés de ces simili-carnés. “Délicieux, savoureux, tendres”, les produits présentés ont été accueillis avec beaucoup d’enthousiasme. D’ailleurs, d’après un récent sondage, 66 % des Français se déclarent prêts à remplacer une partie de leur consommation de viande de poulet par des alternatives végétales.

 

 

Agir pour les poulets est primordial !

Cette action s’inscrit dans la nouvelle campagne de L214, “800 millions - Poulets d’origine exploitée”. Pourquoi cette initiative ? Parce qu’il est urgent de sensibiliser les consommateurs aux conditions de vie de ces animaux !

En effet, en nombre d’individus, les poulets sont les animaux les plus consommés par les Français. Et contrairement à la consommation d’autres produits carnés, comme le bœuf ou le porc, la consommation de viande de poulets ne baisse pas.

Pourtant, les poulets sont des êtres sensibles, capables d’éprouver des émotions, comme nous. Ces oiseaux sociaux, intelligents, sont massacrés par centaine de millions dans les abattoirs français... Pour notre simple plaisir gustatif !    

Éthologie : les relations d’apprentissage entre une poule et ses poussins

 

Rien ne justifie la maltraitance occasionnée par ces élevages. Rien ne justifie le fait d’ôter la vie à un être qui aspire à la garder. Il ne tient qu’à nous de refuser ce mode d’élevage et de nous tourner vers une alimentation végétale.

La campagne 800 millions est aussi l’occasion de découvrir le Veggie Challenge Express, un défi d’une semaine vers la végétalisation de nos assiettes ! Plus de 3 000 personnes se sont déjà inscrites. Pourquoi pas vous ?

Et parce qu’aucun animal ne devrait avoir à vivre dans les conditions effroyables de l’élevage intensif, il est possible, dès aujourd’hui, de se positionner contre en signant le Manifeste, véritable plaidoyer contre l’élevage intensif. Vous aussi pouvez le signer et le partager autour de vous : les animaux comptent sur nous !

L214 remercie vivement les bénévoles qui se sont mobilisés avec enthousiasme pour sensibiliser le public au sort de ces animaux intelligents et sensibles.

 

Découvrez les photographies de l'action

Voir le site de la campagne 800 millions

 


Bannière Des salades qui nous font du bien

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Qu’elle est loin, l’ennuyeuse salade verte, accompagnement tristoune et attendu de tant de plats ! Une salade, ça peut être tout autre chose, une salade, c’est bien plus que ça ! Stéphanie Tresch Medici, alias la Fée Stéphanie, nous le prouve dans son nouveau livre Des salades qui nous font du bien. Tout en couleurs et en saveurs, l’auteure propose des recettes de salades équilibrées et délicieuses, qui constituent à elles seules un plat complet. Les salades tiennent enfin leur revanche !

 

Comment réussir une salade ?

Ne souriez pas, ce livre risque de vous apprendre plus d’une astuce pour réussir vos salades ! Une bonne salade, c’est d’abord un mariage de couleurs, de textures et de saveurs. Fraîches, gourmandes et nutritives, les salades nous en mettent plein les yeux et plein les papilles !

Varions les ingrédients ! Profitons de l’immense variété de salades des étalages de nos marchés – laitues, feuilles de chêne, batavia, chicorée, roquette, cresson, mâche… pour les allier aux fleurs, fruits, légumes et céréales, pousses et micropousses, noix, graines et graines germées en tout genre !

On épluche, on effeuille, on coupe et on découpe, on pile, on râpe, on décortique et on mélange, pour des salades qui craquent, qui croquent, et qui en surprendront plus d’un !

 

 

 

Un livre pratique, un livre magnifique !

Des salades à croquer - comme le livre en lui-même ! Photographies pimpantes et douces aquarelles font de cette promenade au pays des salades une aventure culinaire. Ouvrage complet, Des salades qui nous font du bien rassemble plus de 200 recettes originales, mettant en scène une trentaine de végétaux. Le premier chapitre présente d’ailleurs des recettes classées par légumes : bien pratique pour accommoder un reste de concombre, les poireaux trouvés au marché, ou tout simplement pour profiter avec gourmandise des légumes de saison !

Les autres chapitres sont tout aussi intéressants : on y trouve également des recettes de salades à présenter avec harmonie pour recevoir avec élégance – verrines et mezzé, aubergines rôties et spaghettis de légumes… Et pour varier ces recettes à l’infini, ce livre nous invite à la découverte de marinades et d’assaisonnements salés, sucrés, épicés, mais aussi d’accompagnements : sels, huiles, petits pains, crackers et fromages végétaux, de quoi garnir à merveille nos assiettes !

Un livre féérique ! Merci, la Fée Stéphanie !

 

 

Stéphanie Tresch Medici et Maud Argaïbi (photographe), Des salades qui nous font du bien,

La Plage, 2018.

 

À la découverte de la Fée Stéphanie !

Les délicieuses recettes de la Fée Stéphanie sont aussi à retrouver sur Vegan Pratique

 

 

 


Bannière Ensemble pour la fermeture des abattoirs !

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En 2017, la Marche pour la fermeture des abattoirs a rassemblé des milliers de manifestants dans près de trente villes à l’international. À Melbourne, Londres, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Toulouse… tous étaient mobilisés pour réclamer un monde où les animaux n’auraient plus à vivre le cauchemar des abattoirs.

Cette année, pour la septième édition de l’événement, nous devons être encore plus nombreux pour faire entendre leurs voix ! Samedi 23 juin à Paris, revendiquons haut et fort la fermeture des abattoirs !

Le site de la Marche pour la fermeture des abattoirs

L’événement Facebook de la Marche pour la fermeture des abattoirs

 

Ouvrir les yeux sur les abattoirs

À nouvelle marche, nouveau visuel ! Pour annoncer l’événement et inviter le public à y participer, L214 a fait appel aux talents de l’illustratrice Joëlle Merizen. Et le résultat de son travail a dépassé nos attentes !

Sur le fond noir de l’image, cinq vaches terrifiées se tiennent serrées les unes contre les autres, leurs visages rassemblés formant le poing de la révolte. Mais ce sont leurs yeux qui interpellent le plus : “Le regard était effectivement très important, et pas forcément facile à gérer. Il fallait retranscrire le côté effrayé, mais sans pouvoir jouer sur la posture de la tête (celle-ci étant définie par la forme des doigts du poing)” déclare Joëlle.

Si le regard est l’un des enjeux principaux du travail de la dessinatrice, c’est qu’il s’agit également d’accrocher celui du spectateur : “Cette affiche a pour objectif de faire en sorte que les gens ne détournent plus leur regard de la souffrance animale !”

C’est d’ailleurs le but de la Marche pour la fermeture des abattoirs : que tous ouvrent grand les yeux, pour pouvoir enfin fermer ces lieux de souffrance.

 

Affiche MFA 2018

Commander l’affiche de la Marche pour la fermeture des abattoirs

Découvrir le travail de Joëlle Merizen

 

Pour revendiquer un monde plus juste

Chaque jour, rien qu’en France, 3 millions d’animaux terrestres sont tués dans les abattoirs et des dizaines de millions d’animaux aquatiques agonisent dans les filets de pêche et sur les ponts des bateaux.

Être confronté aux images de la mort des animaux est insupportable : ils meurent dans la souffrance, l’angoisse, la peur ; ils meurent en luttant de toutes leurs forces pour rester en vie. Si ces images nous choquent, c’est que nous reconnaissons dans les animaux des êtres sensibles comme nous, et que l’épouvante et le désespoir qu’ils éprouvent, nous les ressentirions également si nous étions dans leur situation.

Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que nous n’avons pas besoin de manger de viande ou de produits d’origine animale pour vivre en bonne santé : alors pourquoi continuer à tuer les animaux ? Il est communément admis que nous ne devrions pas infliger aux animaux de souffrance inutiles, ni les tuer sans nécessité : le plaisir gustatif ne justifie pas de prendre la vie d’un animal, il ne justifiera jamais l’existence des abattoirs.

Pour un monde plus juste, revendiquons dès aujourd’hui leur fermeture !

Pourquoi revendiquer la fermeture des abattoirs ?

Venez marcher avec nous !

Nous étions quelques centaines en 2012, et plus de 3 500 l’année dernière ! Notre mobilisation grandissante reflète la détermination de notre mouvement.

Tant que les animaux souffriront, tant que les animaux mourront, nous ne nous tairons pas ! Vous aussi, le 23 juin prochain à Paris, venez faire entendre leurs voix, venez réclamer la fermeture de tous les abattoirs !

Trouver un covoiturage et/ou un logement pour la MFA

 

 


Bannière KFC : bientôt une offre veggie au Royaume-Uni !

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Oui oui, vous avez bien lu : la chaîne de fast-food KFC, connue pour ses spécialités à base de poulets frits, va bientôt tester une alternative végétarienne dans son menu au Royaume-Uni ! C’est donc la première fois que les célèbres restaurants du colonel Sanders proposeront une option veggie, et c’est en Europe !

Un petit pas pour la restauration rapide ? Un pas de géant pour les poulets !

 

KFC : un nouveau menu plus végétal

KFC, son logo blanc et rouge et ses nuggets de poulet frit : vous connaissez forcément. La chaîne de restauration rapide américaine compte aujourd’hui plus de 20 000 restaurants à travers le monde, dans 135 pays, sur les 5 continents. Chaque jour, pas moins de 8 millions de clients se pressent dans les KFC pour y acheter nuggets, burgers ou salades César, le plus souvent confectionnés à base de viande de poulets… mais pas toujours !

Ainsi, la branche anglaise de la chaîne de restaurants proposera nuggets… sans viande.

Cette décision est d’abord motivée par des raisons de santé publique, la marque cherchant à répondre aux recommandations d’un nouveau plan de lutte de Public Health England contre l’obésité. D’ici 2025, la compagnie vise une réduction de 20% les calories des menus qu’elle propose.

Pourtant, les options végétariennes au menu de KFC permettront également à toute une clientèle soucieuse des enjeux éthiques et environnementaux de leur alimentation de consommer moins de produits carnés, et à une clientèle moins consciente de ces enjeux de goûter à des alternatives végétales à la viande qu’elle a l’habitude de consommer. Et ça, pour les poulets comme pour la planète, c’est forcément une bonne nouvelle !

Et maintenant ? La direction de KFC promet à sa clientèle un équivalent au poulet sans tuer de poulets, et c’est déjà une belle avancée… Et cela le serait encore plus si la chaîne s’engageait sur une recette vegan ! Alors, à quand une option 100% végétale au menu des KFC français ?

 

De nombreuses chaînes de restauration rapide végétalisent leurs menus

En proposant une alternative végétarienne, KFC rejoint ainsi la liste toujours plus grande des géants de la restauration qui végétalisent leurs menus. Certaines chaînes de pizzerias s’étaient déjà lancées : on pense par exemple à Pizza hut, qui propose maintenant une base fromagère vegan sur ses pizzas au Royaume-Uni.

Pizza hut UK véganise sa carte : notre note de blog !

 

Il y a quelques mois, la chaîne de fast-food McDonald’s créait également la surprise en mettant au menu un hamburger vegan en Finlande, et un hamburger végétarien en France. Ce faisant, les chaînes de fast-food répondent aussi à une demande croissante de la part des consommateurs, qui cherchent à diminuer leur consommation de produits d’origine animale pour des raisons éthiques ou de santé.

Vegan, pourquoi ?

 

Étant donné le nombre de repas proposés chaque jour par ces chaînes de fast-foods internationales, chaque petit changement dans leurs menus peut avoir un impact significatif en terme de nombre d’animaux épargnés, ou même d’environnement. Des initiatives à saluer et à encourager !

 

Saines, savoureuses et sans cruauté : les alternatives au poulet ont du succès !

Si même KFC choisit de cuisiner du poulet sans poulets, pourquoi pas nous ? Les alternatives à la viande de poulets sont très nombreuses : on les trouve dans les restaurants, dans les supermarchés, ou on peut les cuisiner directement à base de tempeh ou de PST !

J’apprends à remplacer la viande de poulets

 

Et puisqu’on parle de nuggets et de salades César de KFC, on tenait quand même à rappeler que la meilleure recette de salade au poulet, c’est bien sûr celle de Vegan Pratique !

 


Bannière Pourquoi "Théorie du tube de dentifrice" est un livre qui compte

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Écrit par Peter Singer lui-même, Théorie du tube de dentifrice est désormais disponible en librairie. Ce livre retrace la vie d’un pionnier des droits des animaux : Henry Spira, un homme hors du commun qui a fortement influencé notre façon de voir les choses et d’agir, ici, à L214.

Tu penses que ce livre ne te concerne pas ? Détrompe-toi !

 

1. Pour toi qui ne connais pas Henry Spira

Précurseur de la lutte pour le droit des animaux, Spira était un réaliste pragmatique. Bien que trotskiste, il ne croyait pas au Grand Soir mais à la stratégie des petits pas pour obtenir des avancées concrètes, et ce quel que soit le domaine. En matière de libération animale, ses « petits pas » se dirigeront tantôt sur l’abandon des expérimentations effectuées sur les 75 chats du Muséum d’histoire naturelle de New York, tantôt sur une campagne contre le géant McDonald's ou contre l’élevage intensif de poulets. Rien que ça !

 

2. Pour toi qui doutes que l’on puisse partir de rien et faire de grandes choses

Spira était issu d’un milieu modeste et pourtant il a réussi à rendre le test de Draize (test sur les yeux des lapins) quasiment caduque, il est parvenu à tenir en échec des projets concrets faisant souffrir les animaux, il a fait interdire le marquage au fer rouge sur la tête des bovins ou le hissage en pleine conscience dans le cadre de l’abattage rituel aux États-Unis.

Plus encore, il a réussi à faire de la question animale un sujet de société à une époque où tout le monde s’en moquait.

 

3. Pour toi qui penses que la convergence des luttes est une utopie

En retraçant la vie de Spira, Peter Singer ne parle pas que de condition animale, bien au contraire. Toute la première partie de l’ouvrage revient sur le passé d’un Spira militant des droits des minorités, luttant pour plus de justice sociale et d’équité. C’est cette soif de justice qui poussera ce militant des droits de l’homme vers la condition animale dans la seconde partie de sa vie.

Il dira à ce sujet : « J’ai senti que la libération animale était l’extension logique de ce qui avait été toute ma vie : m’identifier aux impuissants et aux vulnérables, aux victimes, aux dominés et aux opprimés. » Un bel exemple qui nous montre que, dès son origine, le mouvement pour le droit des animaux non-humains ne s’oppose pas au mouvement pour le droit des animaux humains.

 

4. Pour toi qui ne jures que par Peter Singer

Au fil des pages, on découvre avec joie la « petite histoire » côtoyer la grande. On retrouve ainsi de nombreuses figures familières du droit des animaux ayant fait un bout de chemin avec Henry Spira ou l’ayant inspiré d’une manière ou d’une autre, comme Peter Singer ou Temple Grandin. Cet ouvrage nous fait prendre conscience qu’il ne faut pas sous-estimer la force de l’écrit et de la sensibilisation : Singer a inspiré Spira, gageons que cet ouvrage sur Spira suscitera à son tour des engagements !

 

5. Pour toi, militant en herbe

Spira ne s’est pas contenté d’agir, il a voulu transmettre sa méthode pour que d’autres puissent s’en saisir en retour et ainsi faire avancer la cause. En retraçant les 10 préceptes, les 10 grandes étapes qui guident l’action de Spira, ce livre est un véritable petit manuel utile et inspirant pour tout militant.

 

6. Pour toi qui soutiens la stratégie de L214

« Je souhaite abolir l’exploitation des animaux autant que les autres, mais je dis : faisons ce que nous pouvons aujourd’hui et puis faisons plus demain » — tel fut le leitmotiv qui guida Spira tout au long de son parcours militant. Ce credo, nous le faisons nôtre à L214 : agir sur les pires formes de souffrance aujourd’hui pour obtenir l’abolition de l’exploitation demain. La vision de Spira, ainsi que sa méthode, ont été et sont encore une immense source d’inspiration pour notre association.

 

7. Pour toi qui crois que tout espoir de voir le monde changer est perdu

Ce livre est plein d’optimisme parce que Spira était plein d’optimisme. Pourtant sa vie n’a jamais été simple, notamment sur le plan familial, plusieurs membres de son entourage ayant souffert de maladies graves. Spira va toutefois trouver dans son combat contre les injustices un vrai sens à sa vie et une véritable source de bonheur.

Il déclara : « Je ne me sens jamais aussi bien que lorsque je fais quelque chose qui va faire avancer la situation », et d’ajouter « Quelle meilleure motivation peut-il y avoir que de faire tout son possible pour réduire la douleur et les souffrances ? »

Et c’est parce qu’il croit en la cause qu’il défend et qu’il le fait avec enthousiasme qu’il réussit. Un texte qui redonne le sourire et l’envie de se battre pour un monde meilleur !

 

8. Pour toi qui crois que la cause animale, c’est pour les jeunes

Détrompe-toi ! Spira a découvert cette cause sur le tard. C’est à 45 ans qu’il lit par hasard l’article Animal Liberation de Peter Singer et décide alors de consacrer le reste de sa vie aux animaux. Comme quoi, qui que l’on soit, quel que soit notre âge ou notre parcours, on peut tous avoir une prise de conscience et faire bouger les lignes.

 

9. Pour toi qui n’aimes pas lire

De Belgique en Guinée, de General Motors à la Marine, des droits des animaux humains à ceux des animaux non-humains : Spira a un destin exceptionnel. La plume de Singer, forte et accessible, fera le reste. Alors, prêt à en savoir davantage sur la théorie du tube de dentifrice ou la stratégie de la cacahuète ?

 

10. Pour toi qui, par tes engagements, appartiens à ce mouvement historique impulsé par Spira

Cet ouvrage permet de prendre conscience de l’ampleur du mouvement qui revendique un monde plus juste pour les animaux. Ton engagement pour la cause animale appartient à un combat de civilisation plus large, dont Spira a été l’un des initiateurs. Au regard de l’histoire, ce mouvement pour plus de justice et d’équité ne cesse de se développer. Et ça, c’est juste très, très motivant.

 

 

 

Peter Singer, Théorie du tube de dentifrice, Éditions Goutte d'or, 2018.

Regarder un documentaire sur la vie d'Henry Spira

 

 

 

 

 


Le « choix de Sophie » d'une vache laitière

  • Article du Vendredi 1 juin 2018

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Les vaches, comme les humains et tous les autres mammifères, ne produisent du lait que lorsqu'elles ont enfanté. En élevage, chaque année les vaches « laitières » sont inséminées pour donner naissance à un veau. Mère et nouveau-né sont séparés après 24h, malgré l'intensité du lien qui les unit.

Le récit ci-dessous raconte l'histoire d'une vache ayant donné naissance à des jumeaux et qui tenta de garder l'un de ses petits, en effectuant un choix similaire à celui du personnage de Sophie dans le roman de William Styron, “Le choix de Sophie”. Devant la menace de perdre ses deux enfants dans un camp d'extermination, Sophie avait été contrainte d'en livrer un dans l'espoir de sauver l'autre.

Les vaches laitières sont des mamans privées de leurs petits. Avant le verre de lait, il y a la douleur d'une mère et la détresse d'un nouveau-né.


vache et veau, une famille

Par le vétérinaire Holly Cheever

" J'aimerais vous raconter une histoire touchante et vraie. Après avoir obtenu mon diplôme à l'école vétérinaire de Cornell, j'ai fréquemment exercé dans les exploitations laitières de Cortland. J'y étais appréciée du fait de la douceur de mes interventions sur les vaches.

L'un de mes clients me sollicita un jour pour résoudre un mystère : la veille, dans une prairie, l'une de ses vaches Brune des Alpes avait mis bas pour la cinquième fois dans sa vie. Une fois rentrée à la ferme avec son nouveau-né, son veau lui fut retiré, et elle, conduite en salle de traite. Mais son pis était vide, et il le resta pendant plusieurs jours.

Après la naissance de son veau, cette vache aurait dû produire près de 47 litres de lait par jour. Cependant, et en dépit du fait qu'elle se portait bien par ailleurs, son pis restait vide. Elle partait au pré le matin après la première traite, revenait pour la traite du soir, et restait la nuit en prairie – c'était un temps où les bovins étaient autorisés à profiter un minimum de certains plaisirs au cours de leur vie – mais jamais son pis n'était gorgé de lait comme celui d'une vache qui a mis bas.

Je fus appelée deux fois sur place pendant la première semaine suivant son accouchement, mais je ne trouvai aucune explication. Finalement, le onzième jour, l'éleveur m'appela : il avait trouvé la réponse : la vache avait donné naissance à des jumeaux, et par un « choix de Sophie », elle avait livré l'un de ses veaux à l'éleveur et gardé l'autre dans un bois en bordure de prairie. Chaque jour et chaque nuit, elle retrouvait et nourrissait son petit – le seul qu'elle ait jamais pu garder auprès d'elle. Malgré mes efforts pour convaincre l'éleveur de laisser la mère et son petit ensemble, il lui fut enlevé et envoyé dans l'enfer des box à veaux.

Pensez un instant au raisonnement complexe élaboré par cette maman. Premièrement, elle se rappelait la perte de ses précédents petits et la conséquence de rentrer avec eux à la ferme : ne plus jamais les revoir (une situation déchirante pour toute mère mammifère). Deuxièmement, elle formule un plan et l'exécute : si ramener son veau à la ferme signifie le perdre inévitablement, alors elle installera et cachera son autre petit dans les bois, comme les biches, jusqu'à son retour. Troisièmement – et je ne sais comment l'expliquer – au lieu de cacher les deux veaux, ce qui aurait attiré la suspicion de l'éleveur (une vache gestante quittant la ferme le soir, la même vache revenant au matin non-gestante mais sans progéniture), elle lui en a donné un et gardé l'autre. J'ignore comment elle a pu faire cela – il aurait été plus probable qu'une maman désespérée tente de cacher ses deux petits.

Tout ce que je sais, c'est qu'il se passe derrière ces yeux magnifiques beaucoup plus de choses que nous, humains, n'avons jamais voulu voir. En tant que maman, qui ai pu élever mes quatre enfants, et n'ai pas eu à souffrir de la perte d'un seul d'entre eux, je ressens sa douleur."


Holly Cheever, Docteur en médecine vétérinaire
Vice Presidente du New York State Humane Association
traduit du site AllCreatures.org


Bannière 10 bonnes raisons d'arrêter les produits laitiers !

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Hé ! C’est le 1er juin ! Chaque année, la Journée mondiale du lait est notre occasion préférée pour rappeler toutes les bonnes raisons que nous avons de ne pas consommer de produits laitiers… Laits, yaourts et fromages, c’est bien meilleur en végétal ! Pourquoi ? On vous dit tout !

 

1. Parce que les animaux méritent le respect…

…et que l’industrie laitière est bien loin de le leur accorder ! On pense souvent que la production de lait ne cause aucune souffrance : mais l’industrie laitière est pourtant l’une des industries les plus cruelles pour les animaux.

Inséminations à répétition, écornage, traite, séparation d’avec leurs proches : le quotidien des animaux produisant le lait est bien sombre, et ils finissent leurs jours à l’abattoir. Même l’abattage des femelles gestantes est autorisé !

Rassembler son courage pour regarder notre enquête à l’abattoir de Limoges

 

2. Parce que la place des petits est près de leurs mères...

...et pas dans un box ! C’est à croire que personne ne veut voir l’évidence : séparer un petit de sa mère est un véritable traumatisme pour les animaux. Un tel déchirement ne devrait tout simplement pas exister. Lorsqu’on retire leurs petits aux vaches pour pouvoir prendre leur lait, le veau et sa mère se cherchent pendant des jours.

Refuser de consommer des produits laitiers, c’est aussi dire non à ça :

 

 

3.  Parce qu’il n’y a pas que le lait de vache de concerné !

Ah oui, on voit déjà venir l’argument du lait-de-chèvre-bio-local… Mais les brebis et les chèvres aussi souffrent de la production de lait, elles aussi sont parquées, écornées, inséminées, privées de leurs petits, envoyées à l’abattoir !

Le joli logo AB ? S’il permet généralement aux animaux un accès à l’extérieur, il n’évite pas les séparations et l’aller simple pour l’abattoir dès que la “production” n’est plus satisfaisante ! Qui dit produits laitiers dit souffrance animale.

 

 

4. Parce qu’on peut vivre en bonne santé sans produits laitiers

Bonne nouvelle pour tous : tous les nutriments présents dans le lait animal se retrouvent dans l’alimentation végétale !

Calcium, protéines et vitamines se retrouvent dans une grande diversité de végétaux.

Il suffit d’apprendre à équilibrer son assiette !

 

5. Pour le simple plaisir de contredire tes parents…

…et les pubs à la télé. On t’a dit que “les produits laitiers sont nos amis pour la vie” ? Qu’il fallait boire du lait au petit déjeuner pour avoir des os solides ? Que sans consommer de produits laitiers, tu manquerais, par exemple, de… calcium ?

Alors qu’on retrouve du calcium dans tout un tas de végétaux, comme les amandes, la mâche, les choux, les haricots verts, les petits pois, les carottes, certains fruits secs, le tofu, les oranges… Et j’en passe, et des meilleurs ! Ah, et bien sûr, on peut aussi penser aux crèmes et laits végétaux supplémentés en calcium !

J’apprends plein de choses sur le calcium en cliquant ici !

 

6. Pour vaincre l’addiction au fromage !

“Moi, je ne pourrais jamais devenir vegan, j’aime trop le fromage !” On entend beaucoup cette phrase, et nombre de personnes végétaliennes en étaient elles-même persuadées avant de végétaliser leur alimentation…
Accros au fromage, pourquoi ? Parce que c’est gras et salé, parce qu’on a l’habitude d’en consommer, et peut-être aussi à cause de la casomorphine !

Pourquoi on est accros au fromage

 

Après avoir appris ce que cachait le fromage, on a forcément envie d’arrêter d’en consommer… Heureusement, pour manger sans cruauté, on peut aussi opter pour les alternatives végétales au fromage !

 

7. Parce que des alternatives existent…

...et qu’il y en a de plus en plus, partout ! Aujourd’hui, on trouve des laits végétaux et des crèmes végétales dans tous les supermarchés, ilsremplacent très efficacement les produits laitiers en cuisine… Sans parler des yaourts au lait de soja ou d’amande ! On commence même à trouver des fromages, crèmes glacées et viennoiseries vegan dans nos supermarchés !

Des viennoiseries végétaliennes en supermarché, nous on dit oui !

 

Bien sûr, avec un magasin bio pas trop loin, c’est encore plus facile. D’autant qu’on  trouve de plus en plus de sortes de fromages végétaux ! Et à défaut, il y a aussi les boutiques alimentaires vegan, qui proposent souvent de commander en ligne !

Les boutiques alimentaires vegan, c’est par ici !

 

8. Parce qu’il est temps d’être créatif en cuisine !

Pâtes-gruyère, ça suffit ! Découvrir les alternatives végétales aux produits laitiers, c’est aussi s’ouvrir à plein de nouvelles recettes ! T’as jamais essayé de faire tes propres crèmes glacées ? Ton beurre, ton fromage ? Et pourquoi pas ?

Remplacer les produits laitiers c’est l’occasion de découvrir une toute nouvelle manière de cuisiner !

Faire ses propres fromages végétaux, ça change la vie

 

9. Parce que le chocolat chaud au lait d’amande, c’est trop bon...

…Comme le capuccino au lait de riz, les crèmes glacées au lait d’amande, et les plaquettes de chocolat au lait de coco. Ah, et le fromage de lupin !

Les alternatives végétales aux produits laitiers nous réservent de délicieuses surprises… Et si on y goûtait ?

Je suis curieux : j’apprends à remplacer les produits laitiers

 

10. Parce qu’aujourd’hui est une bonne journée pour arrêter !

Oui, tout de suite, on dit stop aux produits laitiers ! Parce que c’est aussi pour leur lait que les animaux meurent par millions, chaque jour, dans les abattoirs, parce que c’est aussi la production de lait qui a un fort impact sur l’environnement, parce que c’est aussi le lait qui contribue à la précarité de certains métiers…

Pour un monde meilleur pour tous, apprenons à manger autrement !

Informe-toi sur Vegan pratique

Rentre dans le game avec le Veggie challenge !