Angélique se lance dans la Course des Héros aux couleurs de L214
- Article du Lundi 23 février 2015
En passant par Paris avec mes sabots (clin d’œil à la chanson En passant pas la Lorraine)... je suis devenue végétarienne et je milite pour L214 en participant à des courses à pieds.
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis très heureuse de pouvoir partager avec vous une partie de mon histoire, et par ailleurs aussi mes premiers pas sur le chemin de la défense du droit des animaux. Je tiens de tout cœur à vous remercier de l’intérêt que vous portez à mon témoignage, en me faisant l’honneur de lire mon article.
Je m’appelle Angélique, je suis d’origine lorraine et je vis à Paris depuis 1 an. Après des études de commerce international et une première expérience professionnelle en alternance dans le domaine de l’agroalimentaire, j’ai pris la décision de quitter l’Est de la France pour commencer ma vie dans la capitale. C’est sans aucun doute une des meilleures décisions que j’ai prise.
Je ne dois pas oublier de vous préciser que je suis passionnée de nature et particulièrement par les animaux. Petite, je voulais devenir vétérinaire et je passais énormément de temps dans le jardin de mes grands-parents à observer toute sorte d’oiseaux, d’insectes ou plus rarement de mammifères, toujours en compagnie de mon chat. Je dirais que j’ai eu la chance d’être élevée de manière à développer un profond respect et une admiration pour la nature. Adolescente, j’ai même été bénévole à la SPA.
Aujourd’hui, je travaille dans le service commercial d’une entreprise qui vend de l’acier à outil pour le marché français. Je devine vos réactions : « Mais que fait-elle pour les animaux ? »
Ma rencontre avec les membres de L214 & mon changement d’alimentation
Au courant du mois d’octobre, je suis rentrée en contact avec l’association L214, dont j’admire les actions. C’est également à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir à mon propre rapport aux animaux. Je les adore et pourtant… je les mangeais. Plus haut, en parlant de mon alternance, je n’avais pas mentionné que je travaillais pour le marché de la viande. Déjà à l’époque, j’avais commencé à me demander si nous avions vraiment besoin d’en consommer, et si nous étions obligés de les faire tant souffrir pour notre plaisir gustatif.
En conséquence, j’avais commencé par manger moins de viande ; mon copain avait pris en premier cette initiative. J’avoue que c’est même moi qui ai eu le plus de mal à m’adapter à mon nouveau régime, malgré mon bon raisonnement.
Changer mon mode de vie n’était pas simple, du moins pas au début, d’autant plus qu’en Lorraine la viande faisait partie de mon alimentation quotidienne : la charcuterie en Lorraine, c’est culturel ! Cette expression me gêne, car au nom de la culture nous ne devrions pas nous permettre d’infliger des souffrances aux bêtes.
Après quelques échecs, j’ai enfin réussi à totalement retirer la viande de mon alimentation !
Depuis septembre 2014, je suis végétarienne. À présent, je me sens beaucoup mieux avec mes propres principes, et je trouve que ce régime est également bénéfique pour ma santé. Effectivement, durant mes études j’avais pris beaucoup de poids. Avec un peu de sport et un régime végétarien adapté j’ai réussi à retrouver un poids convenable et je compte bien continuer comme ça.
Courir pour une cause : courir pour ceux qui ne le peuvent pas
C’est grâce à mon amie Carole que j’ai eu le courage de commencer le running. Pendant nos séances d’entraînement, elle me parlait des courses auxquelles elle participait. Motivée et encouragée, j’ai franchi le pas en m’inscrivant à ma première course à pieds : la Corrida de Noël (6 km). Elle a eu lieu le 14 décembre 2014 à Issy-les-Moulineaux.
Peu de temps avant, l’équipe L214 m’avait contactée afin de traduire un tract contre le foie gras en allemand. Un rêve se réalisait : je pouvais mettre mes compétences aux services des animaux. C’est précisément à ce moment qu’a germé dans mon esprit l’idée de courir pour L214.
Symboliquement, la course à pieds représente à mes yeux la liberté, le dépassement de soi et la ténacité. Des qualités similaires à celles que partagent les membres de L214. Courir pour les animaux dans leurs cages qui, eux, ne peuvent pas bouger, courir en pensant à eux, en souhaitant un profond changement de leurs conditions de vie.
Je cours pour ceux qui ne le peuvent pas, pour ceux qui ne sont pas libre de courir !
Mais allais-je réussir à au moins finir cette course ? Allais-je abandonner alors que beaucoup de personnes me soutenaient ce jour-là ? Est-ce que ma vieille blessure à la cheville allait se montrer clémente ce jour-là ? Malgré une bonne préparation, un régime adapté et une progression dans mes courses en séance d’entraînement, j’étais très stressée. J’étais arrivée très tôt, je m’étais équipée de mon dossard, de mon T-shirt à l’effigie de L214 et de mes cornes de rennes ; peu à peu, j’ai pu prendre mes marques.
À 9h45, l’échauffement de ma course débuta. À 10h précise, le départ de la course fut donné ! J’étais partie avec ma joyeuse bande avec comme objectif la ligne d’arrivée. Les premières minutes sont les plus difficiles. Il faut se calmer, trouver son rythme, ne surtout pas partir trop vite. Je veillais principalement à ne pas avoir de points de côté, car je sais que c’est une de mes faiblesses. Les deux premiers kilomètres ont été rapidement atteints, car je ne faisais pas trop attention à la distance parcourue.
L’ambiance d’une course nous amène à nous dépasser : certains spectateurs nous encourageaient, d’autres nous tendaient la main. La musique des orchestres me donnait de l’énergie. J’avais entendu de la musique folklorique française, des rythmes espagnols sans doute pour faire un clin d’œil au nom de la course. Le dernier orchestre annonçait la couleur : il fallait fournir un dernier effort. Les musiciens tenaient d’énormes tambours laissant retentir des rythmes africains. Je trouve que cet instrument a eu un effet très dynamisant et a permis d’éveiller la « guerrière en moi ». Tout au long de la course, je pensais à L214 et aux animaux, particulièrement sur la fin de la course quand je commençais à fatiguer.
Mes cornes de rennes et les couleurs orange et noir se distinguaient bien de la foule des Pères Noël et de leurs manteaux rouges. Mon passage de fatigue ne dura qu’un moment, au bout d’une rue j’ai entendu des personnes crier : « Allez, c’est la dernière, courage ! » Contente, je gardais la tête haute, j’avais compris que c’étaient mes dernières foulées et que j’allais réussir le challenge que je m’étais fixée. La ligne d’arrivée se fit apercevoir. Des photographes mitraillaient les coureurs dans leur dernier effort. Arrivée à leur niveau, j’ai eu un élan d’énergie inexplicable et j’ai terminé ma course en sprintant.
Passée la ligne d’arrivée, j’ai éprouvé un mélange de joie et de fierté.
Le parcours était terminé, j’ai continué mon chemin jusqu’à une personne qui me tendait joyeusement la médaille de finisher de cette course. J’ai vraiment eu de superbes sensations, ce fut une agréable première expérience. Je pense aussi qu’il est important de courir avec un état d’esprit, de courir pour une cause qui vous motive. Ma cause, je l’ai trouvée, c’est la défense du droit des animaux.
Mon prochain objectif est de parcourir les 10km de la Course des Héros sous les couleurs de L214, en juin prochain à Paris !
Pour cette course des héros (10km) : je dois récolter un minimum de 250 euros de dons qui seront entièrement versés à L214. Je vous invite à visiter ma page si vous avez envie de m’aider à concrétiser mon projet.
Je participerai aussi aux courses suivantes :
Foulées du Tertre 2015 (10km), le 21 Mars 2015
La Cosacienne (10km), le 12 Avril 2015
Nike Women's Paris, le 7 Juin 2015
Clèm pour L214