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Une belle histoire : 3 poules recueillies après avoir passé plus d'un an dans un élevage en cage de batterie.
Témoignage et photos sur le site de Dignité Animale.

Marie-Jeanne recueille elle aussi des animaux in extremis, elle a besoin d'aide financière pour parrainer ses nombreux protégés. Témoignages sur l'ASBL Fabienne.


Luc Guyau à la tête de la FAO

  • Article du Samedi 28 novembre 2009

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Il y a des catastrophes dans ce monde. Beaucoup.
La nomination de Luc Guyau, ancien président de la FNSEA, à la tête de la FAO est un de ces événements qui minent le moral tant ils ruinent les espoirs même de petites améliorations.
Fabrice Nicolino l'exprime mieux que nous ne le ferions sur le site d'Altermonde sans frontières.

Lire Luc Guyau à la tête de la FAO (quelques vérités cachées)


Animalsace est né!

  • Article du Jeudi 22 octobre 2009

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La jeune association strasbourgeoise voit le jour.
Au programme: des initiatives locales de défense des intérêts des animaux, sensibilisation du public et promotion du végétarisme.

Vous pouvez désormais retrouver la vie de l'association sur le blog Animalsace, participer sur le forum dédié et pourquoi pas rejoindre l'équipe!


Festival Coeur de Faune - édition 2009

  • Article du Vendredi 16 octobre 2009

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La ville de Mers-les-Bains situé dans le département de la Somme accueillait du 1er au 4 Octobre 2009 la 2ème édition du Festival ♥Coeur de Faune consacré à la défense animale et la vie au naturel.

Documentaires, conférences, atelier de cuisine florale figuraient notamment au programme. Le week-end était consacré aux associations. L214 ne pouvait pas ne pas être présent à cette manifestation médiatisée, organisée de main de maître.

Durant deux jours, un militant dévoué a tenu un stand afin d'informer et sensibiliser sans relâche les visiteurs au sort misérable des animaux élevés en batterie, les inciter à les regarder autrement et à bannir le foie gras de leur menu pour ceux encore hésitants, car la majorité
d'entre eux avaient déjà franchi le pas.

Comme à son habitude, la diffusion du DVD "Foie gras" fit son effet auprès du public qui s'est montré très réceptif au message de fond, surtout la jeune génération plus sensible aux droits des animaux que leurs aînés. Internet et sa facilité d'accès à des sites et vidéos sur le sujet n'y sont certainement pas étranger.
Face aux images, un homme avoua : "Vous avez raison, mais j'aime ça.".
Après discussion, il promit de revoir sa position.
Au total, 230 signatures recueillies pour les pétitions "Foie gras", "Poules pondeuses" et "Lapins", de nombreux documents écoulés, ainsi que 37 euros récoltés.
Parmi les signataires, André Ménache, directeur d'Antitode Europe et Patrick Sacco, président fondateur de l'association "Respectons".

Un succès indéniable à renouveler de sitôt. Rendez-vous a été pris pour 2010!

Martial Mouqueron


Poules pondeuses : tournée Novotel à Nancy

  • Article du Samedi 3 octobre 2009

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Vendredi 2 octobre 2009. L'équipe de L214 a rendez-vous devant la FNAC à 9H30 pour une séance de "dédicaces". Au programme, des pétitions pour l'arrêt de l'élevage de poules pondeuses en batterie qui seront envoyées à la commission européenne et cartes en forme d'œuf réservées à la chaîne Novotel. À 9h30, Nancy s'éveille... Nancy... s'éveille... mais la rareté des badauds est compensée par leur bonne écoute. La plupart signent et certains viennent même spontanément nous voir. L'homme-poussin qui gratte le bitume à nos côtés y est sûrement pour quelque chose.
À 11h, nous filons à deux voitures vers l'hôtel Novotel de Nancy Laxou où nous avons rendez-vous avec le directeur pour lui remettre solennellement un paquet de cartes signées. Remise de petits cadeaux (pas d'argent, je vous rassure) et de bons mots échangés.
Une cinquantaine de clients squattent le hall: notre poussin est kidnappé pour une séance photo (on finit par oublier qu'il y a un homme à l'intérieur). Nous remettons la carte postale géante adressée à Novotel.
Mission accomplie !

Didier


Poules pondeuses : tournée Novotel à Colmar

  • Article du Jeudi 1 octobre 2009

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Belle matinée ensoleillée dans la charmante vieille ville colmarienne !

Des touristes allemands, hollandais, anglais et même québécois ont volontiers signé les cartes destinées à Novotel, les images parlant d'elles-mêmes. La population était globalement informée du sort des animaux d'élevage et très réceptive à notre démarche, nous encourageant à continuer notre combat pour les animaux !

Le journaliste de L'Alsace a suivi de près notre action au moment de la signature des cartes « œufs » et un correspondant local du quotidien DNA était présent lors de la remise de la carte géante au directeur de Novotel Colmar.


erratum: c'est bien Novotel qui est sollicité dans cette campagne et non une enseigne concurrente

cliquez pour agrandir



Poules pondeuses : tournée Novotel à Paris

  • Article du Jeudi 1 octobre 2009

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Matinée bien fraîche à Paris qui n'a pas découragé la vaillante équipe de L214. Après avoir fait signer de nouveau une cinquantaine de cartes, elle s'est rendue au Novotel des Halles où elle a été fort bien reçue. Là aussi, l'écoute était au rendez-vous et les questions ont fusé.
Le Parisien s'est déplacé pour couvrir l'événement.

En couverture du cahier régional Paris, 01.10.2009


erratum: il s'agit de 78 Tonnes d'oeufs au lieu de 78000

Lire le compte rendu de cette action sur le site de L214 - Paris


Poules pondeuses : tournée Novotel à Lille

  • Article du Jeudi 1 octobre 2009

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Après la dernière séance de signatures sur la Grand Place, VegNord et L214 se sont rendus au Novotel remettre plus de 1000 cartes au directeur !
Comme dans les autres Novotel, nous avons été reçus cordialement, écoutés attentivement. Le directeur était lui aussi convaincu que si le sort des poules pondeuses élevées en plein air n'est pas idyllique, il est tout de même moins mauvais que celui des poules enfermées leur vie durant dans des cages, aménagées ou non. Il a promis de faire remonter notre requête à sa direction.
La Voix du Nord et Grand TV Lille étaient présents.


Poules pondeuses : tournée Novotel à Amiens

  • Article du Lundi 28 septembre 2009

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Il faisait frisquet ce matin à Amiens, de quoi avoir la chair de poule !
Pourtant les passants se sont montrés très réceptifs, sensibles aux conditions de vie des poules pondeuses en cage.
Nous nous sommes ensuite rendus au Novotel d'Amiens où nous avons été reçus cordialement par le directeur de l'établissement. Il a été touché par les images, s'est dit sensible à notre démarche et assure que le groupe dans son entier réfléchit sérieusement à la question.


Poules pondeuses : tournée Novotel à Rennes

  • Article du Samedi 26 septembre 2009

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Une action presque parfaite à Rennes : un emplacement idéal (fréquenté et agréable), place de la République, un temps clément, une équipe nombreuse de 10 militants...mais la presse ne s'est pas déplacée. La Bretagne est LA région d'élevage en France, mais n'y voyons qu'une coïncidence. 450 cartes ont été collectées et remises au directeur du Novotel : les rennaises et les rennais, eux, ne nous ont pas boudé.

Merci également aux militants de la PMAF et d'Animal Destiny.



Poules pondeuses : tournée Novotel à Tours

  • Article du Vendredi 25 septembre 2009

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Matinée frisquette devant les Halles de Tours ce qui n'a pas empêché la collecte de nombreuses signatures.
Françoise, déléguée de l'AVF était au rendez-vous ainsi que Lina et Quentin, membres de l'association Respect Animal qui voit le jour sur Tours.
Nous avons reçu un accueil un peu timoré du directeur du Novotel qui nous a toutefois assuré que le groupe prenait très au sérieux la question.
TV Tours a couvert l'événement ainsi que La Nouvelle République.




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Poules pondeuses : tournée Novotel à Poitiers

  • Article du Mercredi 23 septembre 2009

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Poitiers nous a réservé un bon accueil ce matin, et c'est grâce à ce public particulièrement réceptif qu'environ 450 cartes ont pu être remises au directeur de Novotel Futuroscope. Le futur des poules pondeuses s'annonce peut-être sans cage ! Un grand bravo à l'association Colocaterre qui a pris en charge cette action efficacement.


Poules pondeuses : tournée Novotel à La Rochelle

  • Article du Mardi 22 septembre 2009

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"J'ai vu les vidéos sur le tri des poussins, je pense que ça ne peut pas être pire" nous a confié Karim Laouamen, directeur du Novotel de La Rochelle à propos de la vidéo de Mercy for Animals montrant le sexage des poussins et le broyage des mâles à la naissance.

C'est donc avec un responsable très réceptif (et par ailleurs impliqué personnellement dans une action contre les discriminations en entreprise) que nous avons eu le plaisir de discuter après la désormais traditionnelle remise des cartes et le visionnage de notre vidéo sur les poules pondeuses.
Auparavant, un temps radieux nous avait laissé toute latitude pour militer dans les charmantes rues du vieux centre, parmi un public détendu, sans doute grâce à la journée mondiale sans voiture. Une journaliste de Sud-Ouest est venue suivre notre action.
Poitiers nous attend !


Poules pondeuses : tournée Novotel à Bordeaux

  • Article du Lundi 21 septembre 2009

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"C'est sûr qu'on ne peut pas rester insensible à ce genre de spectacle" c'est ce qu'a déclaré la directrice de Novotel Bordeaux (Centre), remerciant aussi L214 d'informer par son action la chaîne d'hôtel sur cette problématique.

Une délégation de 8 militants s'est rendue ce matin à 11h15 et a remis 200 cartes signées par les Bordelais. Notre poule a même croisé la route d'une fan qui lui a demandé une photo de câlin : une côt-côt d'enfer ! France Bleue Gironde était présent sur place. Prochaine étape la Rochelle.


Poules pondeuses : tournée Novotel à Biarritz

  • Article du Lundi 21 septembre 2009

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C'était le déluge à Biarritz mais toute une équipe s'est quand même mobilisée. Neuf personnes pour une séance de signature polyglotte : allemand, anglais, espagnol ! Nous avons été très bien accueillis par le gérant, lequel nous a montré, preuves à l'appui, qu'il utilisait des oeufs de poules pondeuses élevées en plein air dans sa carte de restauration hors petits-déjeuners. Le journal Sud-Ouest nous a rejoint à Novotel.


Poules pondeuses : tournée Novotel à Toulouse

  • Article du Vendredi 18 septembre 2009

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C'est avec Animal Amnistie que L214 a réalisé cette étape toulousaine.

Le travail estival de cette association locale ainsi que la séance de signatures de ce matin ont permis de réunir environ 400 cartes, remises à un directeur Novotel (place de l'Europe) sympathique. Il a confirmé par ailleurs que notre campagne a suscité la prise de conscience de la direction à propos des conditions d'élevage des spoules pondeuses, le tout autour de jus de fruits offerts aux militants. Il a aussi exposé les difficultés d'ordre organisationnel que soulève un changement logistique à l'échelle nationale. Cette discussion a été encourageante pour toute l'équipe.
La Dépêche du Midi est venue rendre compte de la rencontre dans l'hôtel.





Poules pondeuses : tournée Novotel à Montpellier

  • Article du Jeudi 17 septembre 2009

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C'est encore l'été, ici à Montpellier. L214 et le CLAM se sont installés place de la Comédie, devant le regard sensuel des trois grâces et de nombreux passants, intrigués par la poule et intéressés par son combat.

Le CLAM n'avait pas chômé : environ 500 cartes ont été remises au gérant de Novotel. France Bleu Hérault couvrait cette action.



Poules pondeuses : tournée Novotel à Marseille

  • Article du Mercredi 16 septembre 2009

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On relate à Marseille le passage d'une poule pondeuse géante secondée d'un groupe de militants animalistes. La rumeur dit aussi que la pluie s'est arrêtée comme par miracle et que les Marseillais et les Marseillaises ont signé massivement de mystérieuses cartes en forme d'oeuf. La troupe délivrait un message de compassion édifiant, devant un public intéressé. L'étrange apparition s'est renouvelée dans l'hôtel Novotel, après le vieux port. Des gens ont été témoins du spectacle de la rencontre de cette étrange équipe et d'un directeur d'établissement accueillant et très à l'écoute de leur message, offrant même le café à ses visiteurs. Il aurait même déclaré être personnellement sensible aux conditions de vie des poules pondeuses. Espérons que Novotel tout entier suivra le même chemin. Une télévision locale, LCM (La Chaîne Marseillaise) aurait même saisi des images et recueilli la parole de ces défenseurs des poules.
Des signes semblent indiquer qu'une nouvelle visite surviendra à Montpellier. A suivre...


Poules pondeuses : tournée Novotel à Nice

  • Article du Mardi 15 septembre 2009

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C'était à prévoir : la tournée L214 a finalement préféré partir en vacances à Nice. Faire signer toutes ces cartes postales, rencontrer tous ces gens enthousiasmés et affronter une nouvelle fois les questions de la presse locale, c'en était trop pour notre gallinacée et sa bande qui avaient bien besoin d'un peu de repos.
Poisson de septembre ! Ce matin l'évènement a réuni plus d'une dizaine de personnes, dans une ambiance très sympathique et dynamique. La récolte matinale de cartes a été bonne (parfois même en anglais), et les fruits de la collecte ont été donnés à monsieur Messe, directeur du Novotel niçois (centre Acropolis), très réceptif. Comme toujours la presse locale était au rendez-vous : Nice Matin, Direct Nice, Metro, et Radio Emotion. Nous avons eu le plaisir de rencontrer des militants motivés dont l'une d'entre eux avait fait signer des cartes postales et des pétitions durant l'été (délaissant les plaisirs fugaces de la baignade).

Les poules, on en est sûr, leur disent merci !
A nous Marseille !


Poules pondeuses : tournée Novotel à Lyon

  • Article du Lundi 14 septembre 2009

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Ce matin la tournée Novotel arrivait à Lyon ! Devant la FNAC (avenue de la République), bravant le froid et le vent, la poule L214 et sa vaillante équipe avaient la chair de poule mais ont fait signer de nombreuses cartes postales. Lors de la remise des cartes au gérant de Novotel Lyon Part-Dieu, nous étions 8 militants, et les associations Croc Blanc et Dignité Animale étaient représentées. C'est grâce à ces deux associations et aux membres locaux de L214 que notre action a été relayée cet été : un militantisme intense et efficace qui est parvenu à amasser pas moins de 600 cartes ! L'accueil à l'hôtel a été très cordial, le responsable nous a assuré qu'il transmettrait nos cartes et notre requête à la direction.
France 3 Grand Lyon a couvert l'évènement, ainsi que la radio Le mouv'.

La prochaine, à Nice !


Poules pondeuses : tournée Novotel à Clermont-Ferrand

  • Article du Dimanche 13 septembre 2009

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Une séance de signatures remarquée dans les rues clermontoises. Toujours autant de succès pour la poule géante. Les cartes se sont empilées venant s'ajouter aux cartes collectées par l'APA. En tout, entre 300 et 400 cartes pour Clermont ! Thierry, fondateur de AVA, était avec nous pour cette ultime séance de signatures.

Après avoir vu la vidéo, la directrice du Novotel de Clermont nous a montré le certificat d'achat d'oeufs locaux de code 1 (poules élevées en plein air) qui sont utilisés pour la préparation des repas, tout en reconnaissant que les oeufs brouillés des petits déjeuners provenaient bien d'élevages en batterie. Elle a affirmé que Novotel était sensible à cette question.

Nous lui avons remis les cartes collectées à Clermont devant les journalistes de France 3 et de La Montagne.

A suivre...

Voici le passage France 3 Clermont soir diffusé à cette occasion.
A noter que le militant auvergnat filmé au début était un peu impressionné par la caméra. Bien sûr, on ne coupe pas les pattes aux poules et pour l'espace vital par poule, il est effectivement équivalent à l'espace d'une feuille A4 mais les cages, contenant plusieurs poules, sont plus grandes qu'une feuille A4.

Novotel Clermont Ferrand


Poules pondeuses : tournée Novotel à Mulhouse

  • Article du Mardi 8 septembre 2009

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Folie de signatures à Mulhouse ! Les gens ont sauté sur notre vaillante poule pour venir signer les cartes postales !

Nous avons ensuite été reçus par le directeur du Novotel de Sausheim. Accueil très cordial d'un directeur qui est allé immédiatement chercher des informations en cuisine lorsqu'il a reçu notre courrier et qui semble vraiment motivé par cette question. Il a visionné la vidéo avec intérêt en soulignant qu'il n'était pas indifférent à la souffrance des animaux dans les élevages.

A suivre !




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Poules pondeuses : tournée Novotel à Strasbourg

  • Article du Mardi 8 septembre 2009

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Belle journée ensoleillée à Strasbourg.

Les passants ont été sensibles à la souffrance des poules détenues en cage de batterie et ont signé nombreux les cartes postales de Novotel qui sont venues compléter celles déjà collectées par l'équipe strasbourgoise.

Le directeur du Novotel du centre Halles nous a reçu cordialement. Il a insisté sur le fait que Novotel était sincèrement engagé dans les démarches de développement durable tout en soulignant que le fait que nous les ayons contacté va les faire intégrer la composante "bien-être animal" dans cette démarche. France 3, les DNA et France Bleu ont relayé l'action.

A noter que cette action a vraiment mobilisé et motivé les militant(e)s de Strasbourg qui comptent bien s'investir dans d'autres actions pour les animaux.


Dernières nouvelles d'Alsace - Tournée Novotel


Poules pondeuses : tournée Novotel à Metz

  • Article du Dimanche 6 septembre 2009

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Le 4 septembre 2009, la tournée Novotel commence à Metz!
L214 et VegLorraine se sont rassemblées pour une ultime séance de signatures de cartes postales en forme d’œuf. Les passants se sont montrés réceptifs et ont signé volontiers malgré la pluie.
Nous nous sommes ensuite rendus à l'hôtel Novotel de Metz où le directeur nous a reçus. Il a visionné les images de poules pondeuses élevées en cage apportées par L214 et a déclaré que l’équipe de Novotel-Metz était sensible à cette cause et que nous aurions prochainement des nouvelles. Près de 600 cartes signées sur Metz lui ont été remises.

Les journaux locaux s'étaient déplacés pour l'occasion et ont rendu compte de cette action dans leurs colonnes. L'information a également été relayée par les radios locales.

Nathalie



Guide vidéo d'un collage d'affiches

  • Article du Dimanche 9 août 2009

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Pour rendre visible la souffrance des animaux dans les élevages, les abattoirs... à des personnes qui, sans cela, n'y seraient peut-être jamais confrontées il existe un bon moyen : le collage d'affiches !

Pour ceux et celles qui veulent agir mais ne savent pas comment démarrer, L214 a créé une petite vidéo de collage d'affiches (4mn35).
On y apprend à fabriquer facilement sa colle, à localiser les endroits où il est légalement possible de coller dans sa ville...
Des affiches sont disponibles sur le site de nombreuses associations et sur la boutique de L214.

Bon collage !



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L214 relaie cet appel:

"Aidons un couple de défenseurs de la faune se trouvant dans la ligne de mire des chasseurs.

Anne-Marie et Jean-Marie Hardouin ont toujours été attirés par la nature et le monde animal. Depuis plus de vingt ans, ils observent et photographient la faune. Ils ont organisé des expositions pour faire découvrir les animaux sauvages et encourager à préserver la nature. AM et JM ont dénoncé plusieurs actes de braconnage. Ainsi, ils sont connus des chasseurs. C’est pourquoi, les considérant comme des opposants gênants, ces derniers tentent de les intimider et de les dissuader de continuer de venir au secours des animaux.

En mars 2006, le couple Hardouin avait surpris deux chasseurs déposant du Temik (poison violent prohibé) dans des terriers de renards. Par la suite, AM et JM ont reçu régulièrement des appels téléphoniques (anonymes et injurieux) en pleine nuit. A cela, se sont ajoutés des coups de klaxon de chasseurs passant devant leur maison. A plusieurs reprises, des cadavres de volailles ont été déposés à l’entrée de leur habitation. En avril et mai 2007, ils ont été choqués en découvrant, devant leur portail, des renardes et renardeaux massacrés. Ils avaient déposé plainte, et France 3, s’étant déplacée sur place, avait parlé « d’actes de barbarie ». Ensuite, les chasseurs ont fait pression sur des fermiers pour que ces derniers interdisent à AM et JM l’accès aux terres où ils avaient l’habitude de photographier et filmer la faune. Le couple a aussi reçu des courriels contenant des images d’animaux sauvages tués cruellement. A tout cela, s’ajoutent les innombrables menaces et insultes lorsqu’ils croisent des chasseurs dans la nature.

Les représailles des chasseurs ne s’arrêtent pas là. Ils ont monté un stratagème pour leur nuire financièrement : ils déposent des plaintes, basées sur de fausses accusations. JM et AM ont été convoqués à la gendarmerie suite à la plainte d’un piégeur : elle n’a pas abouti, celle-ci étant sans fondement, mais a demandé des frais d’avocat pour prouver leur innocence. Un responsable de chasse a également déposé plainte, ce qui a eu pour conséquences d’engendrer de nouveaux frais d’avocats et de nombreux déplacements. Cette affaire est toujours en cours.

Récemment, les chasseurs n’ont pas hésité à s’en prendre physiquement à Jean-Marie. Alors qu’il se promenait seul sur un chemin public le 22 novembre 2008, plusieurs chasseurs en ont profité pour l’agresser. Après l'avoir encerclé, trois d’entre eux l'ont fortement malmené (JM s’est vu proscrire des jours d’ITT) et ont détruit son matériel audio (d'un montant de 500 euros). JM a déposé plainte et doit, une fois de plus, mandater son avocat.

A ce jour, JM et AM ont versé à leur avocat des frais d’honoraires s’élevant à 2485 €. Pour pouvoir terminer les 2 procès, la rémunération de leur avocat nécessite 2515 €.

C’est pour cela que Jean-Marie et Anne-Marie se tournent vers vous pour faire appel à votre générosité. Tout don, si petit soit-il, leur permettra de poursuivre les procès en cours et de continuer de venir en aide aux animaux sauvages. Merci pour votre soutien."

M. et Mme Hardouin Jean-Marie
Hameau La Croix de Maltot 76890 Saint OUEN DU BREUIL'' www.naturesauvage76.com


Vous aimez les chevaux? Ne pariez pas!

  • Article du Vendredi 3 juillet 2009

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Le nombre de paris en ligne augmentent et avec eux le nombre de chevaux abattus.

Entre 15 et 20 000 chevaux sont abattus chaque année en France. Après l'exploitation sur les champs de courses, les animaux devenus trop vieux, trop lents bref inutiles sont envoyés à l'abattoir pour y être transformés en viande. 80% des chevaux abattus en France sont des trotteurs de moins de 10 ans dont 20% des poulains de moins de 2 ans.
La progression du PMU stagne ces dernières années mais arrive à se maintenir grâce aux paris en ligne qui ont fait un bon de plus de 20% en 1 an. C'est tellement facile de jouer en un clic sans penser que derrière l'écran des chevaux sont exploités puis abattus pour être mangés. En 2010, le marché des paris hippiques sera ouvert à la concurrence et comme c'est le cas dans les autres pays ou cela s'est passé, les paris augmentent et donc plus de chevaux sont condamnés à vivre et mourir ainsi.

Refusons les paris hippiques!



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22 Juin 2009- La manifestation devant le siège du premier producteur mondial de foie gras illustre le sort des 40 millions de canards gavés pour la production de foie gras et dénonce le non respect de la réglementation du gouvernement français qui encourage l'utilisation des cages individuelles.

Une plainte est déposée par plusieurs associations à l'encontre de la France auprès de la Commission européenne.


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Musiciens, photographes, plasticiens, vidéastes, gens de théâtre, circassiens, conteurs, conférenciers, associations, passionnés d'énergies renouvelables, développeurs, bidouilleurs, bricoleurs fous...se sont rencontrés du 29 mai au 1er juin. C'est dans ce cadre magnifique que L214 a tenu un stand associatif. L'exposition photo présentant des images d'élevage et d'abattage offrit un contraste saisissant avec la sérénité des lieux aux quelques 2000 participants. Court-métrages, débats, présentation des revendications de L214...permirent aux visiteurs de s'informer sur les conditions horribles de l'élevage ou sur l'antispécisme.



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L'EST REPUBLICAIN du 16 juin 2009

Jamais à court d'idées quand il s'agit de mettre le rock au service d'une cause qu'ils estiment juste et généreuse, « les Souillots » ont mis la défense des animaux au cœur du 7e concert de rock qu'ils organisaient samedi sur la base de loisirs. Un thème porteur qui a permis aux 6 formations musicales de s'exprimer avec bonheur face à un public conquis et à plusieurs associations dont « L 214 » qui s'inspire de l'article L214 du code rural, de dénoncer les expériences menées en laboratoire sur les animaux, le commerce des peaux, les mauvais traitements, les abandons, les conditions déplorables d'élevage. Une dure réalité mise en exergue par un film, âmes sensibles s'abstenir. Comme prévu « les Souillots » offriront le bénéfice de la soirée à une structure qui vient en aide aux animaux.


De la chair humaine en barquette!

  • Article du Lundi 15 juin 2009

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Epinal, 6 Juin 2009. Le temps de garer la voiture, d’enfiler la veste L214 et déjà un journaliste de Vosges Matin arrivait. Il paraissait sincèrement intéressé et posa des questions sur le spécisme, la nutrition...Je concluais notre entretien en lui offrant le livre de Jean-Luc auteur de "Ces bêtes qu'on abat" et même carrément Jean-Luc pour répondre aux questions.

Pour l'ex enquêteur en abattoirs, «le pire, c'est le laxisme des pouvoirs publics qui n'ont qu'une obsession : l'hygiène. Rien n'est fait pour le bien-être animal. C'est un manque de considération et de volonté. Partout en France, j'ai constaté le non-respect de la loi qui impose l'étourdissement de l'animal avant sa mise à mort. On pourrait dresser des PV tous les jours, ce n'est pas fait.»

Pendant ce temps, Caroline, fort courageusement, s’est allongée dans la barquette puis fut tartinée de faux sang. La pluie diluait le sang qui s’écoulait du cadavre humain et descendait le long de la rigole d’évacuation des eaux au milieu de la principale rue piétonne de la ville. Effet garanti.
Que de visages horrifiés ! De passants choqués ! Un couple a cru que nous promouvions la viande humaine, d’autres ont vigoureusement protesté contre cette ignominie : mettre un humain dans une barquette ça ne se fait pas !
Pourtant cette situation a lieu tous les jours au rayon boucherie... Des milliers de cochons, poulets, veaux, vaches, chevreaux, lapins sont ainsi placés dans des barquettes à la vue de tous, mais on n'imagine pas un chien ou un chat en barquette. Pourtant la souffrance est la même.

Caroline est finalement sortie, ensanglantée, ce qui a provoqué un attroupement qu’elle aurait bien voulu éviter. Pas évident d’être en sous-vêtements un samedi après-midi en centre ville !

Hervé

15 autres villes ont aussi participé à la journée contre le spécisme revue de presse


La consommation de foie gras en chute libre!

  • Article du Mercredi 20 mai 2009

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Pour la première fois depuis des années, la consommation de foie gras chute fortement :

► effondrement de la consommation de foie gras en France et dans le monde


► « baisse » des marchés du foie gras grand public (- 8 % en volume en 2008)


► « effondrement » des marchés du foie gras pour la restauration


► surproduction « filière » à l'export d'environ 20 %

Michel Delpierre, directeur d'Euralis, premier producteur mondial de foie gras, explique "un changement du comportement des consommateurs qui est important".

La fabrication de foie gras implique le gavage des canards et des oies. Cette maltraitance justifie à elle seule son abolition.
La réalité du gavage

.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Veggie Pride 2009

  • Article du Lundi 18 mai 2009

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Plein soleil sur Lyon cet après-midi !!! Nous avons tous pris des couleurs... Sauf les manifestants lapins et autres animaux d'élevage qui ont eu bien chaud sous les masques et déguisements !
Plus de 400 personnes se sont rassemblées afin d'exprimer publiquement l'existence des personnes qui refusent de manger les animaux et leur solidarité avec les victimes de l'exploitation animale, de l'abattage et de la pêche. Des manifestants de tout âge, dynamiques et pleins de motivation, bruyants et revendicants "Justice pour les animaux" !! Tout ceci avant de prendre le chemin du retour, jusqu'à la place de la République, où attendaient les différents stands associatifs. Beaucoup de documentation écoulée, de signatures récoltées et une énergie très positive!
Un grand merci aux organisateurs et rendez vous l'année prochaine!

 

    Site de la Veggie Pride

     


    Grippe porcine - cri de colère

    • Article du Samedi 2 mai 2009

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    Je suis en colère.

    Je suis Isabelle, simple citoyenne, végétarienne depuis de nombreuses années. Et en colère.

    Hier la grippe aviaire, avant hier la maladie de la langue bleue, la vache folle etc etc etc...

    Aujourd'hui la grippe porcine.

    Les médias nous disent tout ce qu'ils savent.

    Mais rien sur l'origine exacte de cette maladie. Rien sur les conditions réelles dans lesquelles elle a pu apparaître.

    Je ne saurais pas le dire non plus, je pourrais seulement dire dans quelles conditions sont élevés les truies, les porcs, les moutons, les vaches, les poules, etc, etc, etc.

    Les médias ne parlent pas de ça.

    Mais en revanche ils nous répètent à longueur de journaux qu'il ne faut pas en parler.

    Qu'il faut continuer à manger du porc, des vaches, des poulets, etc.

    Et passer à la pharmacie avant, et après !

    Oui !! Les labos pharmaceutiques disposent déjà de millions de médicaments qui pourront nous sauver et nous permettre de continuer à élever ces milliards d'animaux de la même façon.

    Ils travaillent en outre au vaccin qui fera miracle pour nos santés et… pour leur bourse !!

    En cette période de crise quelle aubaine… !!

    Economie oblige.

    Le sentiment de peur générale permet de relancer la croissance, non ?

    C'est un peu comme en temps de guerre…


    Je suis en colère car chaque année 55 MILLIARDS d'animaux sont élevés et tués dans des conditions absolument inacceptables, sans compter les milliards d'animaux vivant dans les mers et qui viennent pour un quart d'entre eux nourrir ceux qui sont sur la terre.

    Leur confinement, leur détresse absolue, produit toutes ces maladies : c'est évident.

    Tout le monde le sait, mais à quel niveau de conscience ? Pourquoi ce débat est-il absent ? Grâce à quels mécanismes de défense ? Défenses personnelles, défense nationale ? Défense d'en parler !!!

    Je suis en colère et je vais le dire avec des milliers d'autres personnes le samedi 16 mai à Lyon, Milan et Prague lors de la Veggie Pride.

    Je suis en colère et j'ai le vertige de constater que le débat sur la réalité ÉNORME de notre alimentation dégénérée n'existe, donc, pas, au sein des médias.

    En colère car les médias ne devraient-ils pas relayer l'entière vérité des informations disponibles sur cette réalité désastreuse ?

    Pour en savoir plus, pour ouvrir le débat, venez à la Veggie Pride le 16 mai 2009.

    Toutes infos disponibles sur le net concernant le travail fait depuis des années par des dizaines d'associations et des milliers de personnes qui, elles, n'ont pas peur d'affronter la réalité des choses, d'aller chercher l'information et de la dénoncer si celle-ci compromet gravement et en masse la santé d' « autruies »…

    Pour exemple :
    Veggie Pride
    L214
    Blogisabadebla
    Alimentation responsable
    Estivales de la question animale
    Mouvement pour l'abolition de la viande
    Association Végétarienne de France

    etc


    Cordianimalement

    Isabelle Ponsonnet



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    Son site: http://productions-animales.e-monsite.com
    Mail: bts-productions-animales(a)hotmail.fr


    J’ai effectué deux années d’étude en BTSA Productions animales (de septembre 2006 à juin 2008), ne sachant absolument pas ce qui se cachait derrière cette formation (si on peut appeler ça une formation). Mon rêve était de devenir vétérinaire, mais n’ayant pas fait un bac scientifique, il ne me restait plus que cette voie-là pour y arriver.
    Les horreurs que j’ai vues durant ces deux longues années me poursuivront jusqu’à la fin de mes jours. J’étais dans l’incapacité d’arrêter cette formation pour des raisons personnelles.
    Il faut savoir que d’après les gens du milieu agricole « les animaux ne souffrent pas ! » (mais c’est bien sûr…) il est donc très facile pour eux de faire subir toutes sortes de cruauté aux animaux…
    Voici donc la liste des atrocités que j’ai pu voir… (je décris seulement ce que j'ai vu, que ce soit à mon école ou dans les innombrables exploitations que l'on a visitées) 


    LES MOUTONS

    La première année d'étude nous devions nous occuper de la bergerie de l'école. Chaque semaine nous nous rendions, mes camarades de classe et moi, dans la bergerie pour y effectuer les TP (Travaux Pratiques) sous la surveillance de notre professeur. C'était un endroit très glauque, très sale, très sombre, le genre de lieu où l’on n’ose pas lever la tête tellement il y a de toiles d'araignées au « plafond ». Les brebis étaient parquées dans des « enclos » sans paille (au départ, il y en avait mais le lendemain elles avaient tout mangé ou tout piétiné et personne ne remettait de paille), remplis d'excréments, les barrières dataient d'on ne sait pas quand, le sol était pleins de trous, les mangeoires trouées, les abreuvoirs recouverts d'une épaisse couche d'on ne sait quoi. 

    Lors des TP il nous a donc été enseigné que pour éviter que les brebis ne mangent la queue de leurs agneaux (à cause d’un manque de minéraux ou autre provoqué par les hommes), il fallait que l'on coupe la queue de ces derniers à la pince (ou à l'élastique) à la naissance, à vif. Sans désinfecter, bien évidemment, ni la pince qui sert à couper, ni le moignon qui leur reste. Ensuite, afin de pouvoir les reconnaître au sein du troupeau, les agriculteurs leur percent les oreilles (les 2, car une seule ne suffisait pas!) avec un appareil pour leur mettre les fameuses boucles, sans se soucier de savoir si cela transperce une veine. Au début, ce sont des petites boucles, puis quand les agneaux sont assez grands, on leur perce une seconde fois les oreilles en faisant un plus gros trou pour leur en mettre des plus grandes. Lors des TP, les agneaux avaient les oreilles en sang. Si je faisais une réflexion ou que j’insistais pour mettre du désinfectant, on me répondait en rigolant « ouh là là mais c’est bon, c’est qu’un mouton, il est pas mouru le mouton ! »… Les séances se déroulaient toujours de la même façon, j'étais lynchée à chaque fois, mes réflexions dérangeaient... 
    Les agneaux sont ensuite triés lorsqu’ils ont 8 mois. Les mâles sont envoyés à l’abattoir (sauf les « chanceux » qui seront gardés comme mâles reproducteurs avant d’être envoyés à leur tour à l’abattoir au bout de 3-4 ans de « service ») et les femelles sont sélectionnées suivant des points bien précis, ainsi les « meilleures » seront gardées pour renouveler le troupeau, et les « moins bonnes » suivront leurs frères à l’abattoir.

    Les brebis quant à elles sont des usines à agneaux. Elles sont prises par les béliers ou inséminées 2 à 3 fois par an. Leurs chaleurs sont synchronisées afin que toutes les brebis aient leurs petits au même moment. Lorsque la fertilité de ces dernières baisse, ou qu’elles ont atteint un âge avancé (8 ans !), ou qu’elles sont malades, elles sont envoyées à l’abattoir où elles seront lâchement tuées puis emmenées à l’équarrissage (car leur viande n’est pas « consommable »).
    Bien sûr, à cause de la sélection sur la fertilité, il arrivait que les brebis fassent 3 agneaux. N’étant dotées que de 2 mamelles, il fallait leur enlever un des agneaux et le mettre « à la louve » (système de tétines en plastique qui sortent d'un grand récipient rempli de lait en poudre et d'eau) si on voulait qu’il survive. Les cris de la brebis qui appelle son petit disparu retentissent encore.

    Il ne faut pas oublier la souffrance quotidienne de ces animaux qui vivent dans une bergerie souillée. Lorsqu’il faut attraper une brebis, c’est la panique totale. Elles se blessent donc en essayant de fuir leur bourreau. Une fois attrapées, elles sont attachées très (trop) serré avec des licols qui leur marque à vie la peau. Pour les tondre elles sont maintenues dans des positions bien inconfortables, idem lorsqu’il faut leur parer les sabots. Les coups de pieds volent sans arrêt dans leurs jarrets si elles refusent d’avancer, sans parler des coups de bâtons.

    Un agneau était tombé malade durant ma formation. Bien sûr il était inutile d’espérer qu’il puisse être euthanasié (bien trop cher et « sans intérêt »).
    J’allais donc le voir tous les jours pour le faire boire car il était dans un état comateux et dans l’incapacité totale de se lever. Mais il y avait de l’espoir. Cependant un matin, il a été retrouvé mort dans une mare de sang : un élève l’avait tabassé avec une pelle pendant la nuit… Le « professeur » n’y avait même pas fait allusion, comme si c’était tout à fait normal et sans aucune importance. En résumé, les Travaux Pratiques de ce cours consistaient à faire des vaccins aux animaux, à synchroniser les chaleurs des brebis en leur introduisant des éponges (pleines d’hormones) dans le vagin, à appuyer (bien trop fort) sur le dos des agneaux pour juger si oui ou non ils étaient bien conformés (et prêts à être mangés), à reconnaître sur l’animal vivant les différentes parties du corps que l’on mange, à couper les queues des agneaux, à leur percer les oreilles pour leur mettre des boucles, à tondre les brebis, à parer leur sabots, à faire des prises de sang sur les agneaux pour savoir lesquels seront gardés et lesquels seront tués.
    Un programme passionnant pour une fille comme moi... 
     

    LES VACHES

    La 2ème année, nous devions nous occuper des vaches de l'exploitation.
    On ne croirait jamais, en voyant les belles vaches paître dans les prés, qu'elles ont subi des atrocités sans nom. Je suis tout simplement tombée des nues ! Je pensais avoir vu suffisamment d'horreurs avec les agneaux, mais je n'avais vu qu'une infime partie de toute l'horreur qui existe dans ce milieu sordide.

    Il s'agissait d'une exploitation de vaches laitières... Ce qui est, selon mon expérience, bien pire qu'une exploitation de vaches à viande.
    Tout d'abord, les vaches sont inséminées (donc violées) tous les ans. L'agriculteur choisit son taureau dans un catalogue comme s'il s'agissait d'un objet. Il prend en compte tous les « index » et tous les résultats de reproduction du fameux taureau en question. Il choisit le « meilleur ».
    Pour l'insémination, les vaches sont maintenues dans les « cornadis », cette chose métallique qui leur coince le cou de manière à ce qu'elles ne puissent plus reculer. L'inséminateur enfonce alors sa main dans le rectum de la pauvre vache qui se tort dans tous les sens sans pouvoir se dégager (imaginez la sensation...) afin de pouvoir trouver les trompes de la vache. Ensuite il enfonce la sonde dans le vagin de la vache et il verse la semence du taureau. Neuf mois plus tard naît un petit veau. Le malheureux ne sait pas ce qui l'attend. On le laisse 12h avec sa mère, le temps qu'il boive le fameux « colostrum » (le liquide qui vient avant le lait, et qui permet aux nouveaux-nés d'avoir tous les anticorps nécessaires pour se défendre contre les agressions extérieures) puis ensuite il est séparé, et emmené dans une « niche à veau ». Les pleurs de la mère appelant son petit disparu sont très prenants. Les veaux sont bouclés comme les agneaux. Si le veau est un mâle, et que la mère est une très bonne vache, il se peut qu'il ait la « chance » de devenir taureau reproducteur pendant quelques années. Sinon, et c'est ce qui arrive dans la majorité des cas, il est enfermé dans la « niche à veau » pendant 2 mois, afin d'être complètement anémié (impossible pour lui de bouger, il peut seulement se lever et se coucher) puis un jour un camion viendra le chercher, et on le forcera à avancer ! Alors qu'il n'a aucun muscle et qu'il n'a jamais marché (imaginez la douleur), et tout ça pour le bon plaisir des hommes : pour que la viande soit blanche.

    Si le veau est une femelle, elle sera gardée comme femelle reproductrice qui servira à renouveler le troupeau. Dans ce cas, son calvaire commence. Dès son plus jeune âge, on va l'écorner (sujet d'un TP) en lui appuyant sur la tête à l'endroit présumé où les cornes pousseront, un tube métallique chauffé à 400°C. Cet appareil de torture leur brûle littéralement la peau (et le peu de cartilage qui allait un jour devenir une corne).
    Il faut voir ces pauvres petits bébés meugler de douleur, voir leurs yeux sortir de leurs orbites tellement la douleur est importante, et les voir se tordre de douleur dans la cage munie de cornadis dans laquelle on les a enfermés. Sans parler des commentaires débiles des abrutis finis de ma classe « mais non t'as pas mal » ou encore « plus tu gueules plus c'est long! » et pour finir « ahaha t'as vu ses yeux ?» et de l'odeur nauséabonde qui s'échappe. Bien sûr le professeur laisse les élèves faire le travail histoire que la bête souffre bien. J'étais la seule, sur une classe de 31 élèves, à avoir refusé de faire souffrir inutilement un animal. Tout le monde est « passé » en disant non au départ puis finalement en acceptant (pas étonnant qu'Hitler ait réussi son coup avec le nombre de sans cervelle qui peuplent l'humanité). 

    Les veaux se font ensuite pincer, tordre, frapper la queue pour qu'ils avancent. Comme un gouvernail. Les pauvres ne sont pas assez traumatisés de leur « expérience dans la boîte », il faut en plus qu'on les frappe pour les refaire entrer dans les enclos. Le premier de la série ne sait pas ce qui va lui arriver mais tous ceux qui passent après lui, l'ont entendu hurler et sont complètement stressés avant même d'être enfermés dans la cage. Ce passage m'a particulièrement choqué.
    Une fois écornés, on leur met un petit coup de bombe violette sur la tête et hop retour à l'enclos.
    Les veaux sont nourris avec du lait en poudre, normal pour une exploitation qui vend des milliers de litres de vrai lait, provenant en plus de leur maman, à eux. 
    Lorsque les petites génisses (veaux femelles n'ayant pas encore vêlé) on atteint l'âge de 1 an, elles sont inséminées (comme expliqué plus haut) et mettront bas de leur premier veau à l'âge de 2 ans. À peine le veau est-il né qu'elles sont inséminées à nouveau afin de remettre bas l'année d'après et ainsi de suite pendant environ 6-7 ans. Passé cet âge (si elles n’ont pas eu de problèmes de santé avant), elles sont envoyées à l'abattoir.
    Les vaches laitières font donc veaux sur veaux, comme si leur corps pouvaient le supporter, tout ça pour que les hommes leur volent leur lait et le boivent (seuls êtres vivants à ne pas être sevrés ?).

    Il fallait pendant l'année que je fasse un stage d'une semaine à la ferme pour assister à la traite du matin... mon dieu, au secours...
    Toutes les vaches sont piquées aux hormones avec la même seringue posée sur un plateau jamais nettoyé et rempli de crottes de mouches. La seringue n'a jamais été changée pendant toute la semaine où j'ai fait la traite. Le fermier les pique directement dans le trayon (le trou du pis) pour que le lait vienne plus vite. On leur pompe tout leur lait avec les trayeuses automatiques de maintenant, les vaches sont rangées à la queue leu leu, 4 par 4. J'imagine à quel point cela doit être agréable pour elles.
    Chaque trayeuse possède un mécanisme qui identifie les vaches et qui détecte la quantité et la qualité du lait de ces dernières. Les vaches sont ensuite classées dans un tableau, les meilleures restent, les moins bonnes sont virées ! (on dira pas où !)
    Comme si elles étaient responsables du taux de cellule dans leur lait, ou du fait qu'elles aient attrapé une mammite ! Sans parler de leurs blessures aux pieds qui les font boiter comme jamais. Car la plupart des vaches laitières ne voient jamais la lumière du jour, ni la bonne herbe verte. Elles sont parquées dans un bâtiment sombre, sur du béton qui leur bousille les sabots et les articulations, de la merde jusqu'aux genoux, entassées dans des « couchettes » bien trop petites pour elles (les stabulations libres à aire paillée se font rare...).
    Et leurs journées se résument à stabulation, salle de traite, stabulation, salle de traite... 
    Avec leurs gros problèmes de sabots, certaines n'arrivent même plus à marcher et se traînent, certaines sont même déformées (bassin plus haut que les épaules, pattes retournées, mamelles tellement imposantes à cause de la sélection qu'elles les empêchent de bouger les membres postérieurs...).

    La sélection permet donc aux hommes de faire d'énormes rentrées d'argent sans se soucier de ce que peuvent bien ressentir les animaux. Des mamelles plus imposantes avec plus de lait ! Des vaches piquées aux hormones pour qu'il en sorte plus de lait ! Des vies plus courtes mais plus productives, et des crétins encore plus crétins pour inventer encore d'autres trucs plus crétins encore.

    J'ai vu pendant une des visites, une exploitation de 100 vaches laitières tenue par un seul homme. Pas de salle de traite, une seule grande stabulation en béton, avec... un robot de traite. Les vaches rentraient dans le robot, un système totalement électronique trouve les trayons des vaches à l'aide d'un laser, trait les vaches et calcule la quantité de lait produite par vache.
    Une machine, parmi les machines.... car l'homme prend bien les vaches pour des usines à lait.
    Et vous regarderez dans les prés, les rares vaches qui broutent, si elles ont des cornes… 

    LES COCHONS

    Le pire arrive !
    Après les vaches et les moutons, je pensais être blindée... Mais non, l'horreur continue !

    Je devais réaliser un stage de 15 jours dans une porcherie... Pas la peine de rêver, les porcs ne vivent pas à l'extérieur ! 
    L'exploitation comptait 650 truies reproductrices et 5 verrats (enfermés dans des enclos de 5 m2).

    Les 650 truies faisaient entre 5 à 19 porcelets par portée et cela tous les 6 mois. 3 mois en salle d'insémination, bloquées entre 2 barres en fer, ne pouvant ni reculer, ni avancer, ni se tourner, seulement s'asseoir, se coucher et se lever. La mangeoire devant, la fosse à purin derrière. Le sol ? Des grilles ! Si les excréments ne passent pas au travers, tant pis, la truie se couche dessus. Il faut attendre que les truies viennent en chaleur puis elles sont inséminées trois fois, pendant 3 jours de suite, puis attendent 1 mois avant de se faire échographier. Si elles sont pleines, elles vont en salle de gestation, sinon elles se refont inséminer. Seulement 2 chances pour elles de tomber enceintes, ensuite c'est direction l'abattoir car on n’a pas de temps à perdre avec des truies improductives.
    Pour les faire venir en chaleur, les porchers font passer un verrat devant elles, dans des couloirs si étroits que les verrats ont du mal à se retourner. Bien sûr, ils se prennent des coups de barres en fer lorsqu’ils refusent d'avancer ou de reculer dans ce couloir.
    Pour l'insémination, c'est bien simple, le porcher fait monter le verrat sur un bout de plastique, puis le masturbe (si si !) et récolte la semence dans un thermo qui maintient le liquide au chaud. Ensuite la semence est diluée puis séparée en 30 doses (donc 10 truies). Le sperme est mis ensuite dans des sondes spéciales qui seront par la suite enfoncées dans le vagin des truies. Les sondes restent dans leur vagin jusqu'à faire fondre l'embout de cire qui fermait les sondes. Le sperme est alors libéré de la sonde et peut s'écouler dans leur vagin. Cela peut durer une demi-heure, une demi-heure avec un tube plastique dans le vagin... certaines se couchent et le cassent, d'autres se l'enfoncent très profondément, d'autres le font tomber dans la fosse à purin (et donc une sonde de foutue, une « chance » en moins pour elles de tomber enceinte...)

    Une fois pleines, si cela arrive, elles sont envoyées en salle de gestation (par un système de couloirs) pour 3 mois 3 semaines et 3 jours ! Elles sont parquées à 6 ou 8 dans des boxes où elles ont la place de se tourner, de faire quelques pas, mais les boxes sont quand même trop étroits car elles se battent et se font des blessures très profondes. Le sol est une grille qui leur fait aussi des blessures aux pattes. J'ai assisté à une matinée « prise de sang »... Le porcher leur prend le groin à l'aide d'une corde (système soi-disant fait pour immobiliser l'animal). Plus les truies tirent, plus la corde se serre autour de leur groin, elles se mettent à hurler (bouchez-vous les oreilles), le vétérinaire se place alors sous elles, et fait la prise de sang sous le cou, dans la grosse veine (combien de loupés ).
    Une fois leur gestation à terme, elles sont envoyées (toujours par le même système de couloirs) dans les salles de mises bas ou maternité. Elles sont une par une dans des sortes de cages en fer, même genre de système qu'en salle d'insémination, sauf que là, il y a un petit espace pour les porcelets.
    Là, il faut déclencher les mises bas, à l'aide de piqûres d'hormones. Les truies hurlent dès qu'elles voient les seringues, il faut donc faire très vite sinon il est impossible de rester dans la salle tellement le bruit des hurlements est insoutenable. 
    Ensuite, elles sont piquées régulièrement avec différents produits, anti ceci, anti cela.

    Lorsque les petits naissent... (passage le plus choquant), ils sont triés, les petits avec les petits, les moyens avec les moyens, les gros avec les gros. Au final, les truies allaitent des petits qui ne sont pas les leurs, sauf celles qui s'y refusent et qui tuent et déchiquètent les porcelets étrangers (sympa comme vision, des bouts de bébés cochons) Inutile de dire que ces truies là ne sont pas gardées !

    Une fois, une portée était née, j'étais en extase devant ces petites choses, le porcher m'avait demandé de veiller à ce que tous les porcelets arrivent à boire... Voilà deux heures que je tenais dans mes mains le plus petit de la portée, tellement petit qu'il n'atteignait pas les tétines, si petit, si mignon, plein de vitalité et la force de vivre, il s'était presque endormi dans mes mains lorsque le porcher a débarqué pour voir la portée. Je me suis enlevée de l'enclos, il s'est approché, il a dit « ça c'est trop petit », puis il a pris le petit porcelet par les pattes de derrière, et l’a frappé d'un coup contre le sol. Le bruit du « PAF » résonne encore dans mes oreilles. Lorsqu’il a vu mes larmes couler, il s'est tout de même excusé et m'a dit que la prochaine fois il me préviendrait avant, de manière à ce que je puisse avoir le temps de me retourner...Le corps sans vie du petit bébé est resté là, par terre devant l'enclos... 
    Au fil des jours, les corps se sont multipliés devant les enclos car chaque matin, on avait pour mission de ramasser les porcelets qui avaient été écrasés par les truies pendant la nuit. Si les pauvres avaient le malheur de passer sous les truies pendant qu'elles mangeaient et de s'endormir sous leurs pattes... ils étaient étouffés par la truie lorsqu'elle se recouchait d'un coup d'un seul. Les cris des porcelets ne faisaient pas relever les truies, aussi bizarre que cela puisse paraître. Il est arrivé qu'on arrive à en « sauver » en arrivant à temps en entendant les hurlements, mais bien souvent, on retrouvait des porcelets bien bleus, avec les marques des grilles sur le corps. 

    Vient ensuite la journée des fameux « soins aux porcelets » ! Quelle jolie façon d'appeler ce pur moment de souffrance...

    Un petit chariot, 4 côtés, 4 soins ! Un côté tatouage, un côté vaccin, un côté meulage des dents et un côté coupe des queues ! Au milieu un panier en plastique dans lequel on mettait les porcelets de 3 jours. Inutile de dire que je n'ai pratiqué que les vaccins...
    L'appareil servant à tatouer ? Deux plaques métalliques qui se superposent, une sans rien, une avec des pointes représentant des chiffres, une pédale, qui quand on l'actionne serre les deux plaques l'une contre l'autre. On place le porcelet la tête vers le bas, une oreille entre les deux plaques, on met de l'encre sur les piques, on appuie sur la pédale et là « crac » le bruit de la chair qui se craquèle, les piques qui restent coincés dans l'oreille des porcelets, il faut tirer pour que ça se décoince. Et c'est pas fini, on fait la 2ème oreille.
    Pour les dents, un bruit de roulette chez le dentiste « dzzzzzzzzzzzzzzzzzz » », il faut limer les canines des porcelets car la nature les a fait comme ça mais l'homme veut révolutionner ça ! « Ils blessent les mamelles des truies et après elles ne se laissent plus téter » (…) comme si les truies étaient faites pour avoir 19 porcelets alors qu'elles ne sont dotées que de 14 mamelles, et comme si dans la nature cela importait que la truie laisse mourir les plus faibles...Je vous laisse imaginer... vous faire limer les dents... et encore quand elles ne sont pas coupées à la pince ! Auquel cas, elles sont cassées 1 fois sur 2, ce qui provoque d'énormes infections...
    Pour ce qui est de la queue : il y a un petit embout métallique représentant une sorte de C chauffé à 400°C (le fer devient rouge). On place la queue du petit porcelet sur le fer chauffé, jusqu'à ce que la queue soit coupée... Des cris de douleur, des petits corps qui se tordent et qui hurlent pour s'échapper de leur bourreau, imaginez vous faire couper un membre de cette manière, brûler à vif jusqu'à ce que les os fondent et se détachent. J'ai encore une fois refusé de faire ET de voir le massacre... « Ça dure pas longtemps » était l'argument premier... seulement je peux vous dire que cela devait durer bien 6-7 secondes, et que 6-7 secondes comme ça, c'est très très long. Je me suis brûlée par accident avec l'embout, la peau de mon bras est restée même pas la moitié d'une demi-seconde sur le fer bouillant, une douleur pire que de l'huile bouillante, j'ai eu la marque en forme de C pendant 1 an sur la peau (cloque énorme, peau qui s'en va, peau rose, peau marron). Je ne veux même pas imaginer la douleur de ces bébés. Sans parler du fait qu'une fois leur queue coupée, ils ne prennent même pas soin de les poser délicatement sur leurs 4 pattes mais les balancent, ce qui signifie qu'ils se retrouvent sur les fesses, à l'endroit où ils viennent de se faire brûler vifs...
    Si on nous coupait un doigt de cette manière je ne pense pas que l'on apprécierait que quelqu'un nous appui le moignon qui nous reste très fort sur la table...
    Les queues des porcelets sont donc coupées, pourquoi me direz-vous ? Parce qu'ils sont parqués dans des cages bien trop petites par rapport au nombre qu'ils sont, qu'ils en deviennent fous et se bouffent entre eux. Sans parler des carences qu'ils accumulent et qui les rend cannibales. Donc pour régler ce « petit problème » l'homme a trouvé la solution simple, rapide, efficace et pas coûteuse de leur couper des membres à vifs !

    Les porcelets blessés (toujours les pattes à cause des grilles), sont marqués à l'aide d'un appareil qui leur troue littéralement l'oreille. Ils ont donc des trous en forme de triangle ou de carré dans les oreilles. Sympa !

    Ensuite arrive le 5ème jour des porcelets... Sûrement le pire si le porcelet est un mâle... Je n'ai fait que « trier » les petits, étant bien incapable de faire ce qui va suivre. Nous étions munis d'un casque à mettre sur les oreilles, ceux que les ouvriers utilisent lorsqu'ils se servent d'un marteau-piqueur... car les cris d'un porcelet qui se fait littéralement castrer sans anesthésie pourrait facilement faire péter un verre en cristal. Ils prennent le porcelet par les pattes de derrière, le bloquent entre leurs jambes, prennent une lame de rasoir, font une incision dans les testicules du porcelet, appuient bien fort pour les faire sortir, arrachent le tout, mettent un peu de poudre sur les deux plaies et reposent le porcelet comme si de rien n'était... Chose très facile à faire, quand on s'est persuadé que « les animaux ne souffrent pas »... Sauf qu'ils souffrent sinon ils ne hurleraient pas de la sorte. 
    Il y a des porcelets mâles qui échappent à ce genre de pratique car ils ont des hernies (cas où les testicules sont dans la même poche que les intestins). On ne peut pas inciser sinon les intestins sortiraient avec... Il faut être un professionnel pour le voir. Sauf qu'il y avait avec moi une personne en stage qui avait accepté tel un mouton de faire les castrations, et qui par mégarde avait ouvert un porcelet qui avait une hernie. On ne s'en était pas rendu compte tout de suite, seulement après quelques heures... Et là vision d'horreur... Un petit porcelet, bien vivant, assis sur ses intestins tout sanguinolent... Ni une, ni deux, le porcher l’a pris et l’a tapé parterre. PAS LE TEMPS DE ME RETOURNER. J'ai vu cette petite chose par terre avec le crâne explosé... mais pas mort... Réaction : « Il n'est pas mort !!!!! ». Réaction du porcher : un énorme coup de pied sur le crâne « Maintenant il l'est ! ». J'ai cru que je m'évanouissais. 

    Les porcelets sont séparés de leur mère à 28 jours en moyenne (certains seulement 21) puis sont envoyés dans des camions chez des engraisseurs.
    Les truies retournent inlassablement en salle d'insémination à peine les porcelets partis. Et le cycle recommence !
    Les causes de réforme des truies (réforme = abattoir) sont les suivantes : pas assez productive (moins de 8 porcelets), pas assez maternelle (mange, écrase ses petits), problèmes de pieds (pas étonnant vu qu'elles sont sur des grilles), trop vieille (= 4 ans ) (merci pour les loyaux services), « méchante » (certaines mordent, foncent dans les gens, défoncent les cages), pas assez fertile. 

    Une chose qui m'a profondément marquée aussi : les animaux n'ont pas d'eau à leur disposition. Un système distribue automatiquement la nourriture sous forme de soupe à heure précise. Un coup la soupe, un coup l'eau, sauf que les mangeoires ne sont pas nettoyées, ce qui fait que lorsque l'eau arrive, elle est mélangée au reste de soupe, donc ce n'est pas de l'eau pure, celle qui désaltère quand on a soif. De plus, si les truies ont soif à 13h, elles doivent attendre par exemple jusqu'à 17h avant que la ration ne soit distribuée. Il n'y a rien de pire que de ne pas pouvoir boire lorsqu'on a soif. 
    Pendant 15 jours j'ai donc assisté à ces mutilations et à ces aberrations, J'ai passé mon temps à faire des piqûres pour soulager les animaux qui avaient des problèmes de pieds (Dieu sait qu'il y en avait), à surveiller les nouveaux nés, à parler aux truies, en les regardant dans les yeux et en pleurant, parce qu'il n'y a rien de plus expressif qu'un regard de cochon... 


    LES VOLAILLES

    Il n'y avait pas de volailles au lycée, mais nous faisions chaque semaine une visite dans une exploitation voisine, avec différents animaux à chaque fois.
    J'ai donc visité un élevage intensif de poules pondeuses en batterie, un élevage « plein air » de chapons Label Rouge (!!), un élevage intensif de canards et j'en passe.

    Les poules pondeuses, à 9 dans une cage grande comme 2 feuilles A4, aussi haute que les poules, le sol en pente (vive le confort) pour que les œufs glissent et tombent sur le tapis roulant prévu à cet effet.
    Des animaux déplumés à force de se piquer, des animaux dans un état lamentable, des cages sur 3 étages et sur 200m de long, dans le noir, avec la lumière artificielle qui s'allume la nuit, pour faire pondre les poules... Des cages si petites face à toute la place qu'il y avait dans le bâtiment... Une pure honte, de la maltraitance animale pure et dure, un cauchemar réel. 
    De plus, à leur naissance les animaux sont sexés : les femelles iront dans les exploitations pour pondre, les mâles eux seront envoyés dans un broyeur par le biais d'un tapis roulant, bien vivants ou seront gazés car « ne servent à rien ».
    Les becs des volailles sont coupés pour éviter les « piquages » dans leur si grande cage, à la pince puisque c'est la mode des pinces, sans anesthésie (bien évidemment). Les griffes aussi sont coupées: on fait passer les animaux sur un tapis roulant munis de trous, sous le tapis roulant se trouve une sorte de scie qui coupe tout ce qui passe, les griffes passent donc à travers les trous et sont coupées, si c'est une patte qui passe, c'est pareil !
    L'odeur qui règne dans les bâtiments d'élevage est plus qu'infecte (comme pour les porcs). Les animaux vivent au-dessus de leurs excréments... Comment est-ce possible !?
    Les vieilles poules pondeuses sont envoyées à l'abattoir et sont transformées en petfood*(*nourriture pour animaux familiers) ou servent à faire les paellas.

    Pour ce qui est de l'élevage des Chapons Label Rouge…  Tout d'abord savez vous ce qu'est un chapon ? C'est un coq sans testicules ! On les lui a retiré de cette manière : on l'ouvre au scalpel vers les côtes, à l'aide d'une pince on attrape les testicules, on les arrache d'un coup sec et on relâche la pauvre bête... (encore une fois ceci est fait sans anesthésie). C'est une opération tellement douloureuse qu'un coq sur 2 meurt dans les 5 minutes qui suivent l'opération. L'agriculteur nous avait d'ailleurs dit qu'une fois des journalistes étaient venus pour filmer la scène mais que bien entendu il avait refusé ! (« pas envie d'avoir des emmerdes avec les associations de Protection Animale »).
    Ensuite il faut savoir qu'ils sont effectivement en « plein air » pendant quelque mois mais qu’ensuite pour finir leur engraissement, ces animaux sont enfermés dans des minuscules cages en bois, et sont gavés de maïs jusqu'à être suffisamment gras pour être tués.

    L'abattoir des volailles est affreux : les animaux sont suspendus par les pattes, qui de temps à autres lâchent car les animaux sont engraissés trop rapidement et leurs os n'ont pas le temps de se solidifier, ce qui veut donc dire que l'on retrouve une poule sans pattes gisant sur le sol, en vie, et ses pattes toujours accrochées au mécanisme... Elles circulent via ce système la tête en bas jusqu'à arriver dans une espèce de boîte noire. A l'intérieur se trouve une sorte de scie mécanique qui tourne et qui leur coupe la tête à leur passage. Lorsqu'elles sortent de la boîte, elles n'ont donc plus de tête.
    Les canards sont eux aussi sur des grilles dans des cages trop petites, au-dessus de la fosse à lisier qui dégage une odeur à faire vomir. 
    J'ai aussi visité un élevage intensif de poulets de chair... Au début, c'est super ! Les poulets ont beaucoup de place ! Le grand bâtiment d'une centaine de mètres, accueille des milliers de petits poussins sur de la paille bien fraîche (ou copeaux), ils peuvent courir sans problème, atteindre les abreuvoirs et les mangeoires. Sauf que le bâtiment ne grandit pas en même temps que les poussins. Et en un rien de temps, les poulets bien engraissés se retrouvent les uns sur les autres, dans une chaleur extrême, se piétinent, ne peuvent plus atteindre l'eau sans marcher sur les autres, la paille qui leur servait de litière est souillée, beaucoup meurent étouffés, d'autres de faim ou de soif car incapables d'aller se nourrir (coincés par les autres, blessés aux pattes). 


    LES LAPINS

    Nous n'avons jamais visité d'élevage de lapins, nous avons seulement vu des vidéos.

    Dans ces fabuleux élevages, les lapines servent d'usine à lapereaux. Elles sont enfermées dans des cages minuscules sur des grilles (comme toujours) au-dessus de la fosse à lisier.
    Il y a très peu de mâles. Les agriculteurs font monter ces derniers sur des sortes de mannequins, et récoltent la semence par le biais d'un petit tube. Ensuite, les lapines sont inséminées... Maintenues sur le dos, sans pouvoir bouger, elle subissent la barbarie humaine, une fois de plus. Le tube que les exploitants leur introduisent dans le vagin paraît énorme.
    Une fois inséminées, elles attendent, patiemment, de mettre bas. Leurs petits seront gardés 28-30 jours avec elles, puis ensuite seront envoyés à l'engraissement. Tous les 30 jours, les lapines sont inséminées, ainsi, à peine les petits nés, elles sont à nouveau enceintes.
    Les causes de réforme des lapines sont les suivantes : problèmes de pattes (…), pas assez maternelles (mangent leurs petits), pas assez prolifiques (comme si elles choisissaient le nombre de lapereaux), vieilles (= 2 ans...).
    Les lapins sont tués par la main de l'homme, en un coup derrière la tête, quand ce n'est pas contre le mur.
    Les lapereaux estimés trop petits subissent le même sort que les petits porcelets. 


    LA FOIRE AUX BESTIAUX

    Un endroit qu'il faudrait absolument faire contrôler par la DDSV, la foire aux bestiaux de Bourg-en-Bresse, « La Chambière » (une visite organisée par notre école). Une vision cauchemardesque ! 

    Des animaux, sales, épuisés, blessés, handicapés, maigres, entassés les uns sur les autres dans des enclos faits pour même pas un animal, sans eau, battus à chaque instant par le premier imbécile venu muni d'une canne.
    Des vaches tellement maigres et déshydratées que leurs yeux sortent de leurs orbites, des bœufs entassés les uns sur les autres, 2 couchés, 3 à cheval dessus essayant tant bien que mal de tenir en équilibre, la langue pendante, soufflant, souffrant.
    Des veaux éborgnés, des cornes cassées, des yeux crevés, des blessures à tous les membres, et une chaleur à crever.
    J'ai pleuré tout le temps de la « visite », incapable de regarder ces animaux dans les yeux, tellement je me sentais impuissante devant tant de mépris pour des êtres vivants.
    J'ai vu une vache tendre le cou autant qu'elle le pouvait, en sortant sa petite langue pour atteindre un abreuvoir vide et hors de portée, les yeux plein d'espoir, j'ai vu des enfants d'agriculteurs de même pas 10 ans battre avec des cannes en bois des veaux qui refusaient d'avancer car exténués, j'ai vu des agneaux parqués comme des sacs à patates, assoiffés, j'ai vu des chevaux, plus maigres que jamais, déformés, avec le bassin plus haut que l'encolure, la crinière dans un état lamentable, qui attendaient patiemment qu'un boucher veuille bien les acheter, j'ai vu des taureaux accrochés par les cornes aux barreaux d'un enclos, tellement bas qu'ils étaient obligés de se mettre à genou sur le béton, la tête coincée aux barreaux, j'ai vu la misère animale, une scène sans nom d'animaux mutilés, souffrants, angoissés et stressés, crevant de chaud sous le poids des autres, battus à tout bout de champs sans aucune raison, seulement par plaisir.
    Je me suis approchée d'un enclos dans lequel il y avait des veaux de même pas 3 mois, j'ai demandé au premier arriéré venu s'il était possible de leur amener à boire, il m'a ri au nez en hurlant à tous ces collègues « hey y’a la gosse qui veut donner à boire aux veaux ahahaha ».
    Cela a fait rire tout le monde, j'avoue que je n'ai pas compris.

    Une guide nous a expliqué le fonctionnement de la foire, et en passant devant une vache laitière très très très maigre, elle nous a dit « tiens voilà un cadavre ambulant qui finira en steak haché »... Comment peut-on sortir une connerie de la sorte ? Tous les débiles de ma classe ont explosé de rire en répétant « cadavre ambulant » à la pauvre vache qui se traînait, boitant et soufflant.
    Quand on voit quelque chose comme ça, on se demande vraiment pourquoi on fait partie de la même espèce que tous ces salauds, ces tarés qui se tortillent de joie devant la souffrance animale, qui battent à tour de bras des animaux, qui ne comprennent même plus pourquoi on les frappe, ces hommes qui se disent supérieurs aux animaux. 


    L'ABATTOIR

    Une autre visite organisée... Quel endroit charmant... Des bouts d'animaux suspendus en l'air, à la chaîne, un nombre incalculable, principalement des porcs et des vaches (ou du moins ce qu'il en reste).

    Nous avons remonté la chaîne d'abattage, des bouts de viande jusqu'à l'animal vivant. Je me suis effondrée à la vue des vaches encore entières avec leur pelage, suspendues en l'air, la gorge tranchée, la langue pendante, se vidant de leur sang... Et cette odeur de mort... J'ai totalement refusé de voir les animaux se faire tuer, je suis donc restée là, devant les vaches mortes suspendues en l'air. Bien sûr les autres ont continué de remontée la chaîne pour voir les bêtes se faire lâchement assassiner. Il était hors de question que je voie un tel massacre, j'en avais assez vu.
    Bien sûr ils n'ont pas pu s'empêcher de me raconter comment ça se passe. Les vaches sont entassées dans un enclos, puis l'enclos se rétrécit, et les vaches sont poussées dans un couloir, elles ne peuvent être qu'une par une, à la queue leu leu. Ensuite une barrière, elles entrent une par une dans la "salle". Un appareil les bloque et les maintient immobiles, ensuite un homme passe au dessus de la vache (il y a tout un système, comme un pont au dessus de l'appareil qui maintient la vache) et lui enfonce une grosse pointe dans le crâne (ce qui est censé tuer l'animal instantanément) c'est comme un revolver, sauf que ce n'est pas une balle qui sort, c'est une grosse pointe qui sort et qui rentre, quand ils appuient sur la gâchette ça sort d'un coup avec une force inouïe et ça revient dans le chargeur. Ensuite un autre homme qui est en bas, égorge la vache et lui met une chaîne autour d'un des sabots des pattes arrières pour la soulever comme un vulgaire sac à patate. La bête se vide de son sang la tête en bas, bien sûr elle bouge encore mais « c'est les nerfs » comme ils disent...(...) j'en doute... puis ensuite elle commence la chaîne (là où moi je me suis arrêtée).
    Ça va très très vite la chaîne, à chaque étape une partie du corps est enlevée : la peau « flaf » d'un coup tout est arraché (ils ont des énormes couteaux qui coupent comme des lames de rasoirs) ensuite les yeux, la langue, les oreilles, mais ils les gardent parce que dessus il y a les boucles qui permettent une traçabilité des animaux. Ensuite c'est de la boucherie, ils coupent chaque partie de la vache en tout petits bouts, si bien qu'à la fin, on ne sait même plus de quel animal il s'agissait.

    Il règne une atmosphère qui rend très mal à l'aise, c'est un endroit sordide, qui pue le stress, le sang, la transpiration des bêtes, et on ne sait pas trop quoi d'autres.
    Une chose est sûre : plus jamais de ma vie je ne mettrai les pieds dans un tel lieu, un lieu où on massacre des êtres vivants. 


    LE STAGE EN CENTRE D'INSEMINATION EQUINE

    Il fallait que je réalise pendant l'été, un stage de 8 semaines dans un centre de mon choix, afin de répondre à une problématique et de réaliser un rapport de stage.
    Ne voulant pas revoir les horreurs que j'avais vues chez les moutons, vaches, porcs, volailles et lapins, j'ai décidé d'aller dans un centre d'insémination équine. Mais j'étais encore loin d'imaginer ce que subissent les pauvres juments !

    Premièrement le chef du centre (mon maître de stage) passait son temps à critiquer les bêtes et à dire que celle ci était « conne », ou que celle là était « bête qu'elle en peut plus ».
    Je pensais connaître le monde du cheval, pour avoir pratiqué l'équitation pendant presque 10 ans. Bien sûr, vu mon point de vue, beaucoup de choses me déplaisent dans ce milieu (coups de cravaches pour faire obéir les pauvres chevaux qui n'ont jamais demandé à avoir des hommes sur leur dos, dressage avec les éperons, etc.) Mais je n'avais jamais vu de choses comme ça...

    Tout d'abord, les juments qui gesticulent pendant qu'on leur trifouille leur parties génitales sont immédiatement équipées d'un « tord-nez », un appareil de torture qui « soi-disant » les « endort » : un gourdin en bois, muni d'une corde à son extrémité. On passe le bout du nez des chevaux dans la corde et avec le manche on tourne jusqu'à ce que le nez ait fait un tour sur lui même. Le chef du centre serrait tellement fort que les juments hurlaient de douleur (je n'avais jamais entendu un cheval crier, c'est horrible).
    La plupart des juments qui venaient se faire inséminer avaient déjà un poulain (on recommence avec les usines à bébés) et les pauvres étaient totalement perdues lorsqu'on amenait leur mère se faire échographier : ils ne savaient pas où passer (la stalle dans laquelle était maintenue la jument possédait un petit couloir qui permettait au poulain de rester à côté de sa mère).
    J'ai vu un poulain voler en l'air suite à l'énorme coup de pied dans la tête qu'il a reçu de la part du chef de centre, car « cet imbécile ne passe pas où il faut ! ».
    J'ai vu cette même personne tabasser une jument avec le manche du « tord-nez ». D'énormes coups sur le chanfrein qui faisaient saigner les juments du nez. Une fois, je suis revenue chez moi avec un t-shirt ensanglanté, ma mère s'est demandée si on ne m'avait pas frappé. J'avais simplement essayé de rassurer une jument en lui parlant, elle avait soufflé par le nez et tout le sang m'était atterri dessus.

    Un passage très choquant lors de mon stage : un jeune poulain de 3 ans devait partir du centre pour aller se faire débourrer (dresser) et devait donc pour cela monter dans un camion. Il n'en avait jamais vu, puisqu'il était enfermé dans un box dégueulasse avec du crottin jusqu'aux genoux depuis sa naissance (ou presque). Une scène affreuse : de gigantesques coups de chambrières sur la tête, sur le corps, sur la croupe pour le forcer à monter dans le camion. Le poulain, attaché avec une longe à l'intérieur du camion, se débattait, se cabrait (toujours en étant à l'extérieur). Un moment il s'était même renversé par terre en glissant sur la rampe, il ne s'était pas relevé tout de suite et avait reçu peut être 50 coups de fouets sur la tête. Du sang coulait sur ses yeux, les marques de brûlures sur sa croupe se voyaient très nettement. Si bien qu'un moment le poulain avait réussi à ouvrir la boucle du licol et s'était échappé dans le centre.
    Quand on l'a eu enfin rattrapé, le chef du centre s'était déchaîné dessus. La stagiaire qui était avec moi pleurait, comme moi, en hurlant que ce n'était pas la bonne méthode pour le faire monter. Une heure plus tard le poulain n'était toujours pas monté dans le camion, il dégoulinait de sang et de sueur, le regard alerte, plein de stress, mort de peur, angoissé de recevoir encore et encore des coups. Les gens qui étaient venus le chercher proposèrent de placer le camion à la sortie d'une stalle, de manière à ce que le poulain y entre de lui-même, en passant par la stalle. En 5 minutes, le poulain fut dans le van.
    Une semaine plus tard, j'ai revu le monsieur qui était venu chercher le poulain. Il m'a dit qu'il avait fait voir le poulain par un vétérinaire et que ce dernier avait été obligé de lui faire des points de sutures car les plaies étaient trop importantes. Il m'avait aussi avoué que la méthode ne lui avait pas du tout plu mais que comme moi il n'avait rien osé dire...
    Le bourreau des chevaux s'amusait aussi à attacher les queues des juments à leur licol car cela l'énervait lorsqu'elles essayaient tant bien que mal de se débarrasser des taons qui leur piquaient le ventre. Les pauvres se faisaient donc piquer et devenaient très nerveuses puisqu'elles ne pouvaient plus fouetter de la queue. Le pauvre chien de ce même homme recevait des clés à molette dans la tête chaque fois qu'il n'écoutait pas et il restait attaché à un bout de corde de moins d'un mètre toute la journée. Lorsqu'il criait sur le chien alors qu'il n'avait rien fait, et que ce dernier se faisait pipi dessus, il se mettait à hurler de rire en disant « on fait un petit pipi »...
    Une fois le chien était libre et avait coursé des poules, il l'avait enfermé dans un box et l'avait roué de coups de pieds. Les cris du chien suppliant d'arrêter n'avaient eu l'air de faire aucun effet.

    Huit semaines très très longues, à voir des animaux se faire encore martyriser, sans pouvoir rien dire... 

    LA MENTALITÉ DES AGRICULTEURS

    Les élèves de ma classe venaient presque tous du milieu agricole et clamaient tous « aimer les animaux ». J'ai pourtant assisté à ces différentes scènes, qui de par leurs violences prouvent que ce n'était que mensonge.

    Le fermier de l'école se permettait d'empoisonner les pigeons qui venaient se poser sur l'étable. Avant de mourir, ils étaient donc très affaiblis et marchaient sur le sol, en dodelinant. Les élèves de ma classe s'étaient donc amusés à les ramasser par terre, puis à leur arracher les ailes, puis les pattes, avant de leur fracasser le crâne sur le sol et à sauter dessus.
    Il y avait aussi cet espèce de concours qui consistait à « exploser » les souris qui sortaient de la paille en leur sautant à pieds joints dessus : le premier qui en tue une a gagné !
    Sans parler des coups de pieds balancés aux chiens qui passaient, des discussions sur ce qu'il s'était passé chez eux la veille « on a fait un lancé de chatons sur les mur hier !!!! » et j'en passe...
    A la fin des 2 ans, ils faisaient exprès de tuer les animaux devant moi car ça les amusaient que je pleure « allez on va faire pleurer Lola! »... 

    Pour finir ce long témoignage, qui restera incomplet car je ne peux pas décrire 2 ans de cauchemar, je voulais dire que beaucoup d'humains sont complètement fêlés, qu'ils n'ont aucune notion du bien et du mal et qu'on peut leur faire faire n'importe quoi. De plus, l'effet de foule les rend incontrôlables, idiots et dévastateurs. Ils n'ont absolument aucun respect pour la vie, et je pense que lorsqu'on est capable de faire souffrir et de tuer des animaux de la sorte, on est capable d'en faire autant avec d'autres êtres humains. Je suis tout à fait consciente de ma généralité, mais j'ai vu tellement d'endroits similaires sur ces points que je ne peux que généraliser. Le fric fait faire n'importe quoi aux êtres humains. 
    Mais qu'est ce qui nous donne le droit de « posséder » les animaux ? De les violer ? De les maltraiter ? De les persécuter ? De les enfermer ? De les mutiler ? De les tuer ? De les sélectionner ? De les exploiter ? Notre cerveau ??? Là est la grande question...


    Les photos qui suivent n'ont pas été prises par moi mais représentent exactement les mêmes objets que j'ai vu en vrai

    Voici l'appareil de torture qui coupe les queues des porcelets (le C)

    L'appareil pour épointer les dents des porcelets (il faut arrêter de meuler avant que la dent saigne !)

    Le bistouri servant à castrer

    Les seringues

    L'écorneur pour les veaux (la partie grise s'applique à la verticale sur la tête des veaux à l'emplacement présumé des cornes)

    L'appareil servant à tuer les animaux à l'abattoir : la matador (pointe qui rentre et qui ressort)

    Je m'arrête pour aujourd'hui, j'en peux plus"

    Lola



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    Les Dernières Nouvelles d’Alsace ont bien annoncé notre stand d’information, sur les conditions d’élevage industriel de lapins et ce sont 12 personnes qui ont coopéré pour cette action.

    La plupart d’entre nous, souvent militants de longue date, se sont cependant posé la même question que le public de tout âge, empressé et réceptif à notre message : « ho ! pour les lapins, je ne savais pas ! ». Effectivement, lorsqu’on parle d’élevage en batterie, on pense poulets, porcs, veaux, mais jamais à ces pauvres animaux, si doux et sans défense.

    À la seule vue des photos, qui en disaient long, des centaines de passants sont venus signer notre pétition. Quelques-uns ont demandé un bulletin d’adhésion et tous ont emporté le tract d’information.

    Un ancien éleveur de lapins est également venu nous apporter quelques précisions, une interlocutrice nous a fait remarquer que les barquettes de viande devraient être étiquetés « élevé en batterie », pour laisser le choix au consommateur, une autre a pensé qu’il faudrait que nous tenions un stand au Salon de l’Agriculture… Appréciations pertinentes, mais sans doute vœu pieux, lorsque l’on connaît la férocité des lobbies ….

    Le soleil nous a accompagné, nous avons semé beaucoup de graines et c’est promis, nous recommencerons bientôt…

    SH du Collectif Pour le Respect de l’Animal


    Pour les victimes de la vivisection

    • Article du Mercredi 11 mars 2009

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    Rien qu'en Europe, 26 millions d'animaux sont victimes de vivisection chaque année. Une situation inacceptable au vue des méthodes alternatives existantes.
    A l'occasion de la révision de la directive européenne, nous nous sommes joints à Gaia Belgique, One voice et 8 autres associations représentantes de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale devant le Parlement européen afin de demander la réduction progressive puis la fin des animaux dans les laboratoires. Merci à Madame la députée européenne, Mojca Drcar Murko, de nous avoir rejoint.


    Pas de pitié pour les cochons

    • Article du Mardi 10 mars 2009

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    Marianne et Ouest France dressent une actualité maussade au sujet des élevages de cochons en France ...de quoi soulever le problème des peines indulgentes et du mal-être animal...

    • Marianne2: « l’élevage intensif porcin continue de constituer un grave problème de santé public »

    « Mais les beaux cochons musclés qui se restaurent paisiblement dans ces auges traditionnelles ne sont pas ceux qui iront nourrir les classes populaires en côtelettes à 5€ le kilo : 90% de la production porcine française se fait «en bâtiment». Chaque cochon est placé sur 0,7 à 0,8 m2 de caillebotis (parfois appelé par politesse «sol ajouré»), surface permettant l’évacuation des déjections de l’animal «par gravité», coincé entre des grilles qui l’empêchent de bouger.

    Engraissée six mois pour pouvoir être vendue, lourde de 120 à 160 kilos, la bête est nourrie en batterie au dessus d’une rivière d’urine et de merde. Dans l’auge mécanisée présentée à son groin, la « soupe » : un mélange d’eau, de grain (blé ou soja fermenté, souvent importé) et d’additifs. La mixture est généralement fournie par l’industrie phytosanitaire et de composition confidentielle. Les curieux ont pu déceler dans cette bouillie des vitamines, des antibiotiques… et des antidépresseurs ! Une mesure compréhensible : les pauvres qui mangent le porc économisent ainsi les prescriptions de Xanax.

    Si la ventilation s’arrête, tous les cochons meurent dans la demi-heure

    Les calmants ont par ailleurs l’avantage d’éviter que les porcs ne se mutilent : Parfois séparés par une simple barrière, les cochons souffrent de la chaleur, des vapeurs et sont parfois pris d’accès de violence. Fournis par des « naisseurs », les porcelets ont la queue coupée, les dents cassées ou limées à vif et les mâles castrés pour éviter les « accidents» .

    Une nervosité accentuée par les souffleries disposées au-dessus des animaux pour évacuer les gaz qui se dégagent du lisier : 3 m3 d’ammoniac pour 1 m3 de déjections. Avec le chauffage, la ventilation représente pas moins de 86% de la consommation électrique des exploitations, selon une étude de la chambre d’Agriculture de Bretagne. Mais il ne s’agit en rien d’une question de confort : en cas de panne, la concentration de gaz toxiques est telle que la durée de vie des bêtes est estimés à moins d’une demi heure. Raison pour laquelle les assureurs refusent de couvrir les élevages dont les groupes électrogènes n’assurent pas le redémarrage automatique en cas d’arrêt des ventilateurs. »

    Un éleveur " considérant qu'il n'était plus le patron de son élevage " a laissé à l'abandon son élevage de porcs pendant au moins deux mois et le laisse mourir de faim.
    Interrogé, l'éleveur leur aurait répondu que ce n'était pas son problème.
    Au bout de deux ans, le tribunal l'a condamné à 1200 euros d'amende au total, soit... 8 euros par cochon! " Il a dressé un grand sourire, nous a souhaité une bonne journée et il est reparti... "

    Ouest France, 2 mars 2009 cliquez pour agrandir


    Premier stand d'information à Epinal

    • Article du Dimanche 1 mars 2009

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    Une belle première dans les Vosges, avec la présence de Veglorraine.
    Beaucoup de personnes sensibles aux animaux dans cette belle région, un très bon accueil, des personnes à la recherche d'informations.
    Manquait toutefois des visuels sur la réalité de l'élevage pratiqué couramment, certaines discussions prenant pour référence à la condition animale "les cochons de mon enfance" ou "les oies du petit fermier du coin"...plus proche d'une image d'Epinal !


    cliquez pour agrandir


    Grand rassemblement pour des cirques sans animaux

    • Article du Lundi 23 février 2009

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    250 personnes se sont rassemblées le 20 Février 2009 à Paris en direction du ministère de l'écologie pour une marche pacifique unitaire. Toutes dénoncent le problème éthique posé par la présence d'animaux dans les cirques, leurs conditions de vie, la coercition représentée par les exercices contre-nature auxquels ils sont soumis, le déni de leurs besoins élémentaires.

    Les animaux sont enfermés à longueur de journée dans des cages exiguës, ou sans pouvoir s'éloigner de plus d'un mètre de leur point d'attache, exhibés dans de bruyantes parades, contraints à des numéros grotesques et pitoyables. Un rapport accablant a été publié par Code Animal sur la souffrance de ces animaux.
    Les cirques sans animaux remportent un succès croissant et la liste des municipalités se prononçant pour des cirques sans animaux s’allonge, avec récemment Montreuil (93) et Fontenay-sous-bois (94).



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    Les deux éleveurs, âgé d'une cinquantaine d'années, et dont l'identité n'a pas été communiquée, ont été mis en examen notamment pour "délaissement d'animaux et actes de cruauté" et placés sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte "pour permettre des investigations supplémentaires au regard des financements dont ils ont bénéficié", a-t-on expliqué de même source. Il pourrait ainsi leur être reproché d'avoir touché indûment des subventions nationales et européennes, sur la totalité de leur cheptel alors même qu'une partie était déjà décédé. Ce délit pourrait leur valoir une nouvelle mise en examen pour "escroquerie et abus de confiance" a-t-on ajouté.

    L'alerte avait été donnée en début de semaine par un exploitant agricole, installé depuis peu sur la commune de Juillenay et qui avait découvert plusieurs cadavres de vaches en état de décomposition, en bordure de pré. Les gendarmes et les services vétérinaires ont alors multiplié les recherches, depuis mardi matin, avec l'aide d'un hélicoptère. Ils ont retrouvé une cinquantaine de génisses mortes dans différents prés, entre Saulieu et Précy-sous-Thil, appartenant aux deux frères. "Ces animaux sont morts de faim, ils ont été laissés à l'abandon pendant plusieurs mois", avait affirmé jeudi, le procureur de Dijon, alors que les deux éleveurs étaient en garde à vue. Selon lui, ces faits "sont d'autant plus inexplicables que le père des deux mis en cause était vétérinaire".
    source LCI

    Une trentaine de bêtes ont été confiées à l'Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoir.
    Le directeur de l'OABA pointe du doigt « les effets pervers de la politique agricole commune'' », incitant certains éleveurs peu scrupuleux, pour toucher la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes, à raison de 250 euros par animal détenu pendant six mois, à former des troupeaux gigantesques, dépassant leur capacité réelle d'exploitation. Selon lui : « le système ne tourne plus rond !'' »
    source: le bien public


    Plumaison des oies vivantes : réagissez!

    • Article du Mardi 10 février 2009

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    Lundi 2 février, lors du JT de 20 heures, France 2 a diffusé un reportage sur des élevages d’oies, en Hongrie. Ces oiseaux sont exploités pour leur duvet, qui est vendu en Suède. Les oies de ces élevages sont plumées vivantes, jusqu’à quatre fois pendant leur courte vie.

    Un magazine TV suédois a mené l’enquête et montre que les magasins qui vendent des oreillers et des couettes ne savent pas forcément d’où proviennent les plumes et comment elles sont produites à cause des nombreux intermédiaires de la filière.

    Les vétérinaires contactés parlent de « torture ».

    D’après des organismes de protection animale, 50 à 80 % des plumes sont collectées de cette ignoble façon, alors que l’Union européenne est censée interdire cette pratique. Aucune sanction n’a jusqu’à présent été infligée.

    Dans l’Union européenne, les animaux sont trop souvent soumis à des pratiques cruelles. Les causes : cupidité, ignorance, coutumes… Nous devons interpeller le Parlement européen.
    Sur le site de L214, une lettre type à adresser à chacun des députés de votre région. Par courriel, ou par courrier postal (c’est encore mieux). Les élections européennes approchent. Nous ne devons pas relâcher la pression.
    Liste des députés européens

    D'autre part, la fondation 30 Millions d'amis lance une pétition.



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    Cette semaine, Pankaj nous a contacté pour présenter son blog de recettes végétariennes et végetaliennes filmées. Souvent choisi pour des raison éthiques, le végétarisme permet d'épargner nombre de vies animales.

    "Je suis indienne, je partage ma culture à travers mes recettes de cuisine végétarienne en vidéo sur mon blog."

    Pankaj y explique pas à pas plus d'une cinquantaines de recettes.

    Dépaysement assuré!



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    A cette occasion, les bénévoles de L214 ont co-organisé un événement à Metz (avec Veglorraine), ainsi qu'a Paris.

    Cette journée s'est très bien passée, les gens ont été plutôt réceptif (malgré une personne qui nous a parlé de la souffrance de la salade, au moins ça change de la carotte), de bonnes discussions, des débuts de réflexions, bref j'ai trouvé que c'était très positif.
    Des végétariens sont venus compléter leur "savoir", s'informer encore, prendre des recettes...!
    Beaucoup de documentation écoulée, pas mal d'intéressés qui regardaient les affiches, brochures, même sans s'approcher. Une certaine ouverture d'esprit, bien plus que pour le foie gras quand même, en comparaison.
    Bilan très positif donc (je me répète mais j'suis contente), une bonne journée.
    Nathalie

    Cette action est relayée dans plus d'une dizaines de villes en France et également à l'étranger (Suisse, Italie, Bahamas...)
    Plus d'information sur http://abolir-la-viande.org/

    Paris: Compte rendu en image et vidéo sur le site local


    "Sans parole"

    • Article du Lundi 2 février 2009

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    "Sans parole"

    Production - consommation
    Production - consommation
    Production - consommation

    Pas de place pour les questions
    Et puisque ça ne parle point
    On continuera, aussi loin

    Car le plaisir, ah le plaisir
    Est la seule argumentation
    A la barbarie du traitement

    Si c'est pour mourir, à quoi bon
    Prolonger les bons sentiments ?
    Au moins les aurons-nous fait vivre !

    Oui, juste nées pour le broyage
    Ou nés pour finir au gavage
    Sans amour et sans liberté

    Goûte-moi ce délicieux pâté,
    Fruit de l'agonie supplicielle
    Venu égayer vos ripailles

    Quand une industrie criminelle
    Fait la fierté d'un patrimoine,
    Je préfère en vomir le goût

    Tous les moyens ne sont pas bons
    Mais lorsque le profit l'emporte,
    Peu importe la destruction...

    Et ils dégustent : sont-ils fous
    Pour être aveugles de la sorte ?
    Je conteste et, d'un pieux sadisme,

    Voilà qu'ils me font extrémiste !
    « Y a plus grave », « on est omnivore »,
    « Pas de prise de tête », « Allez, dévore !»

    Alors j'étale devant leurs yeux
    Les photos de leur réjouissance
    Eh bien, vous faites moins les envieux....

    Vous reprendrez un peu de souffrance ?

    Jérôme Putsh


    Plaidoyer pour les cochons

    • Article du Mercredi 21 janvier 2009

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    <<Les cochons tout roses et joufflus de nos livres d’enfants, qui s’ébattent sur une ferme idyllique, où la basse-cour est le théâtre imaginaire des péripéties les plus innocentes et les plus joyeuses, ne ressemblent en rien aux antichambres de la mort inventées par l'élevage industriel. Quelle tristesse de voir ces cochons partir dans ces camions lugubres vers leur triste destinée. L’autre jour, sur l’autoroute, je me suis autorisé à tourner le regard vers l’un d’entre eux. Nous nous regardions, roulant chacun de notre côté à 100 km/h. Qui de nous deux était le plus hagard? Etrange rencontre d’un matin brumeux et froid qui me fit penser que l’homme est plus animal que la bête. Nous nous fixions et son regard m’a définitivement convaincu qu’une conscience animale existe.

    En Europe, les Hollandais, pragmatiques, ont développé des porcheries sur plusieurs étages, avec alimentation automatisée et contrôlée par des systèmes électroniques sophistiqués. Il n’y a rien de comparable avec les fermes de nos grands-pères, puisque l’animal est devenu une unité de production; tout est y science, génétique, antibiotiques à gogo et rendements pour assurer un coût de production le plus bas possible. Pour des cochons qui sont des êtres à la sensibilité exacerbée, puisqu’ils vous claqueraient entre les mains d'une crise cardiaque si vous leur parlez sur un ton qui ne leur convient pas, ces conditions de vie ne respectent en rien leurs besoins fondamentaux d’espace, d’air pur et d’enrichissement social. L’Europe a mis en place l’une des législations sur le bien-être animal les plus contraignantes au monde pour les éleveurs, mais ceux-ci, pour survivre aux fluctuations des cours de la viande et pour répondre à une clientèle qui exigent de la viande bon marché, ne les respectent pas toujours.>>

    Lire l'intégralité du plaidoyer
    http://www.cmaq.net/node/31937


    "les terribles souffrances de la truite après la pêche"

    • Article du Vendredi 16 janvier 2009

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    La Suisse reconnait le fait que les poissons ressentent des douleurs et a adapté une législation en conséquence.
    Un exemple: il n'est plus question de laisser agoniser un poisson au fond d'un bateau jusqu'à ce qu'il s'étouffe naturellement.

    • Abréger l'agonie

    Hameçon
    La nouvelle loi interdit la pêche au barbillon, un hameçon qui blessait cruellement le poisson aux lèvres
    La nuque Les pêcheurs doivent tuer leur prise avec un coup sur la tête ou en rompant la nuque. L'électrocution ou l'écrabouillage du cerveau sont aussi autorisés.
    Aquarium
    Les détenteurs d'aquarium qui aimeraient liquider un de leurs pensionnaires doivent verser un liquide étourdissant dans l'eau avant d'achever le poisson.
    Congélateur
    Pas de poissons vivants dans les toilettes ou placés frétillants dans le congélateur.

    • Le martyre du homard

    Les homards et les langoustes souffrent le martyre quand ils doivent vivre pendant deux mois avec leur pinces attachées. lls sont habituellement péchés en été et sont consommés seulement à la fin de l'automne.
    Une alternative existe: tuer par électrocution le homard dès qu'il est pêché. Il doit ensuite être cuit de suite dans l'eau salée avant d'être placé dans un congélateur.

    cliquez pour agrandir


    Information sur le gavage à Lorient

    • Article du Jeudi 15 janvier 2009

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    Le 27 décembre dernier, les bénévoles de l'association Animal Destiny se sont mobilisés en pleine période de fête. Les membres ont ainsi organisé un tractage sur le marché de Lorient, informant les passants au sort des animaux gavée pour la production et la consommation de foie gras . Malgré une température avoisinant les -1°C, une centaine de personnes à été sensibilisée à la souffrance qu'implique le gavage.
    Tout au long de l'année, l'association bretonne organise des actions en faveur des animaux et du végétarisme.


    Les oies, faites pour ça... sur Belles plumes

    • Article du Vendredi 2 janvier 2009

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    Dans ce billet, Danièle commente un reportage diffusé sur Planète et intitulé Le foie gras, enquête sur un produit d'exception.

    extrait :

    Le plus hallucinant fut quand même un éleveur, au demeurant très sympathique, qui tenait amicalement, dehors dans un pré, une oie entre ses genoux qu'il flattait de la main et l'oie avait l'air d'apprécier ses caresses, nous dire : En fait tout l'organisme de l'oie est fait pour ça (le gavage) et démonstration à l'appui , il nous faisait voir le long cou qu'il étirait de sa main (dans lequel peut glisser le tuyau, l'embuc), la grande poche souple et large en bas de celui-ci qu'il faisait balloter dans sa main, un organe visiblement fait pour recevoir une quantité de nourriture ahurissante et la stocker puis l'envoyer au bazooka direct dans le foie avant la prochaine séance de gavage...

    Pour lire l'intégralité du billet, ne vous en privez pas, c'est ici : Les oies faites pour ça...