Bannière Vidéo : Peaceable Kingdom (Le Royaume de la paix)

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Howard Lyman était un agrobusinessman puissant. Fier héritier d’une famille d’éleveurs du Montana, c’est avec passion qu’il avait entrepris des études agricoles puis repris l’élevage familial. Au cours de sa carrière, il a possédé jusqu’à 7000 bovins, des cochons, des poules et des dindes, cultivé 5000 hectares de céréales pour nourrir ces animaux et eu trente employés.

Profondément persuadé du bien-fondé de son entreprise agricole, il tirait une grande satisfaction du devoir accompli : nourrir ses concitoyens.

Mais une terrible et brutale tumeur l’a conduit à l’hôpital. Miraculeusement sauvé par une opération, Howard a totalement remis en question son mode de vie. Désormais, il sillonne sans relâche le monde pour promouvoir l’alimentation végétalienne et sauver des animaux.

Howard Layman n’est pas un cas isolé. Dans le magnifique documentaire Peaceable Kingdom, cet homme au courage exceptionnel témoigne parmi d’autres anciens éleveurs et des responsables de refuges – autant de personnes qui ont fini par réaliser que les animaux sont des individus à part entière, et non des marchandises à notre disposition.

Peaceable Kingdom nous montre aussi la triste réalité des élevages, et ce quelle que soit la forme qu’ils prennent, ainsi que la détresse de ceux qu’on considère comme des morceaux de viande dès leur naissance.

Harold Brown en train de caresser une vacheÀ travers des portraits d’animaux et des récits poignants, ce film fait prendre conscience au spectateur que les animaux ont chacun leur propre personnalité et que les tuer, les manger n’est pas une fatalité, pour peu que se fissure la dure carapace de l’indifférence, souvent érigée dès l’enfance.

Ce film très fort, bouleversant, est un véritable appel à la compassion et une fenêtre sur un monde de paix qu’il ne tient qu’à nous de construire.

Sous-titre en français, anglais, espagnol, portugais.

Bande-annonce du documentaire :


Bannière Se nourrir, marcher, courir vegan

Se nourrir, marcher, courir vegan

  • Article du Mardi 28 avril 2015

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Vous pratiquez la course à pied ? Ce livre est pour vous !
Vous voulez des conseils pour végétaliser votre alimentation ? Ce livre est aussi pour vous !
Vous souhaitez améliorer votre forme physique, changer vos habitudes, savoir où trouver vos protéines tout en mangeant végétalien ? Ce livre est encore pour vous !

Matt Frazier et deux autres personnes, équipe sportiveAvec son livre Se nourrir, marcher, courir vegan, c’est en toute modestie et avec beaucoup d’humour que l’auteur Matt Frazier – ultramarathonien chevronné – nous entraîne sur ses traces dans l’univers du sport et de la course à pied. De nombreux témoignages personnels complètent son récit, comme celui de Janet Oberholtzer : rescapée d’un très grave accident qui aurait dû la condamner à ne plus jamais marcher, elle est pourtant devenue marathonienne, et a adopté la devise « faites votre possible avec ce que vous avez, où que vous soyez ! ».

logo No Meat AthleteMatt Frazier, qui est aussi le créateur du site No Meat Athlete, prodigue conseils pratiques, techniques et nutritionnels, puisqu’une alimentation végétale équilibrée couvre tous les besoins des sportifs, même de très haut niveau, et facilite la récupération. 58 recettes variées et savoureuses aident le lecteur à végétaliser son alimentation ; elles sont aussi simples que celle de la salade de pois chiche, originales que l’onctueux brownies aux haricots noirs, ou utiles que les recettes de base des smoothies, burgers vegans, barres, boissons et gels énergétiques.

couverture du livre Se nourrir marcher courir veganSe nourrir, marcher, courir vegan s’adresse à toute personne qui souhaite débuter une activité sportive, aussi modeste soit-elle, aux  athlètes qui aspirent à végétaliser leur alimentation, et à celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le végétalisme.

Un pas après l’autre,  Se nourrir, marcher, courir vegan est le livre qui vous emmènera loin.

Matt Frazier, Se nourrir, marcher, courir vegan, Hugo & Cie, 2015.

En apprendre plus sur le site des Éditions Hugo & Cie

 


Bannière 25 desserts vegans

25 desserts vegans

  • Article du Mardi 14 avril 2015

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25 desserts Vegan est un livre à déguster sous tous les angles ! C'est d'abord un régal pour les yeux, Marie Laforêt, l'auteure, étant aussi bonne photographe que créatrice culinaire. Les papilles se réveillent déjà à la vue des délices proposés, et on imagine déjà l'effet que peuvent produire ces desserts sur les invités !

photo de couverture du livre 25 desserts veganLes desserts proposés sont variés et classés en trois catégories : les « rustiques » comme les cookies et la brioche, les « élégants » comme les cannelés à la rose et le millefeuille aux framboises, et les « décadents » comme  les cupcakes aux noix de pécan, sirop d'érable et chocolat et le brownie aux cacahuètes (déjà testé, approuvé et dégusté !).

Vous découvrirez dans ce livre certains classiques revisités mais aussi des nouveautés. Les mini-bundt cakes à l'orange et les panna cotta cake sont particulièrement tentants, vous verrez mieux ce que je veux dire avec les photographies sous les yeux !
Pour couronner le tout, la plupart des recettes, bien qu'élaborées, comportent une liste d'ingrédients raisonnable et semblent relativement simples à réaliser. Il ne reste plus qu'à vous lancer !

 

brioche  brownies au chocolat  panna cotage cake

Brioche, brownies, panna coatta cake

Marie Laforêt, 25 desserts vegan, Éditions La Plage, 2015. 

En apprendre plus sur le site des Éditions La Plage


Bannière La Cause des animaux

La Cause des animaux

  • Article du Jeudi 9 avril 2015

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Le dernier ouvrage de Florence Burgat, philosophe et directeur de recherche à l’INRA, pose des questions essentielles pour qui s’intéresse à la question animale.

Couverture du livre La cause des animaux de Florence Burgat

La cause des animaux. Pour un destin commun, part du constat que 86% des Français « trouvent anormal que les animaux continuent d’être considérés aujourd’hui comme des “biens meubles” dans le Code civil ». Pourtant, c’est justement parce que les animaux sont considérés et déclarés comme des biens, c’est-à-dire des choses dont nous pouvons jouir y compris en les détruisant, que nous les mangeons et les exploitons de toutes les manières possibles. Car les animaux sont omniprésents dans notre société. S’ils sont réduits à l’état de viande, c’est aussi de façon insoupçonnable que nous les consommons (on pense aux tests sur les animaux ou à la présence de gélatine dans les glaces ou bonbons).

À la lecture de ce livre, on comprend que l’humanité, qui se perçoit comme une entité singulière, ne tolère les animaux que parce qu’ils lui sont utiles. D’ailleurs, le fait même qu’il y ait des animaux, leur existence, leur présence, pose problème. Preuve en est, s’il en faut, l’insecte inoffensif négligemment écrasé d’une main distraite ou les taupes détruites parce qu’elles font de disgracieuses mottes sur la pelouse. Et que dire de la virulence des réactions hostiles face à tout changement positif, même infime, du statut des animaux, « comme si le cœur de ce qui fait l’humain était en péril dans ce début de déprise ».

« Qui mangeons-nous ? »

C’est dans la sphère domestique, dans son quotidien, que l’auteur questionne le lecteur sur ses habitudes de consommation. Comment expliquer que des violences évidentes, qui sont pour ainsi dire unanimement réprouvées, perdurent ? Ainsi, les mauvais traitements et les actes de cruautés envers les animaux d’élevage, tués par dizaine de millions pour satisfaire notre insatiable appétit de chair, sont avérés et nombreuses sont les excuses que nous nous donnons pour continuer à manger les animaux. Comment est-ce possible qu’à l’heure où l’abondance alimentaire – en Occident du moins – nous permet de choisir notre alimentation, jamais les abattoirs n’aient tourné à un tel régime ?

Quant au chapitre sur l’expérimentation animale, il est également documenté et saisissant par les exemples qu’il donne des atrocités commises derrières les murs des laboratoires.

Écrit dans un style dynamique et clair, La cause des animaux questionne le lecteur pour l’amener à cesser de « déplorer une situation que nous pérennisons par nos modes de consommation » et de saisir, maintenant, la possibilité qui lui est faite d’adopter un mode de vie qui ne soit pas synonyme de mort pour les animaux.
 

Illustration : Photos de Santuario Igualdad Interespecie

Florence Burgat, La Cause des animaux, Buchet Castel, 2015.

En apprendre plus sur le site des Éditions Buchet Castel


Bannière Les poissons et moi...

Les poissons et moi...

  • Article du Vendredi 3 avril 2015

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Merci Sophie Prundup de nous permettre de reproduire son témoignage.

J'ai tardé 3 ans à larguer le poisson... J'ai même travaillé dans un élevage de bars en Bretagne. Ainsi pendant plusieurs étés, j'ai alimenté, sorti les morts, trié, manipulé les poissons avec des épuisettes (havenaux). Au cours de ces manipulations, il arrive que des poissons tombent sur le sol des pontons, on les ramasse comme on peut, ils se blessent, parfois crèvent de stress. Parfois il y en avait qui étaient sur le point de mourir, un peu faiblards, alors je les sortais de l'eau, et je les assommais aussi fort que je pouvais avec un bâton et je les ramenais à la maison ou je les vidais et les donnais à ma mère pour les préparer.

 

aquaculture, France

 

Avant de les pêcher, on les gardait plusieurs jours dans des enclos où on ne leur donnait rien à manger, pour que leurs intestins soient vides pour les consommateurs. Mais en cachette je leur envoyais quelques grains d'aliments et ils se jetaient dessus en se battant tellement ils avaient faim.

 

des bars

 

J'en ai pêché à l'épuisette et mis dans des bacs d'eau glacée pour les endormir le temps qu'on rentre à la berge de la rivière, qu'on les pèse et qu'on les mette dans des caisses en polystyrène contenant de la glace pillée, tous rangés bien serrés. Ces messieurs dames étaient bien sûr toujours vivants (gage de fraicheur !), et certains conscients nous regardaient avec leurs gros yeux, tout en montrant des signes d'asphyxie alors qu'ils luttaient à grands coups de queue.  Ça me faisait un drôle d'effet, mais je ne connectais pas encore. Et je tenais fort le couvercle en leur disant de se tenir tranquilles le temps que je scotche le couvercle. Et puis je les emmenais à Lorient pour les livrer aux transporteurs pour Rungis. Et ça me plaisait !

 

 

Je ne mangeais plus de viande d'animaux non marins, car j'avais déjà fait la connexion avec eux, mais je continuais à manger les animaux marins. Et puis, petit à petit, j'ai appris que dans le poisson il y a un concentré de produits toxiques, métaux lourds, hydrocarbures, même des pesticides aujourd'hui interdits mais qui sont encore présents dans la nature. Alors fin 2006 déjà je me suis dit qu'il faudrait que j'arrête, car c'était comme si je faisais de mon corps une décharge toxique. J'ai appris aussi que pour les alimenter on prend des tonnes de poisson de mer (il en faut 3 à 5 kg pour produire 1 kg de poisson d'élevage), ainsi que du soja qui détruit l'Amazonie.

 

un bar (poisson)

 

Et puis début 2007 j'ai assisté à une conférence sur la sensibilité des poissons, qui a eu un effet choc : j'ai appris que quand je touchais les poissons de l'élevage, ça leur faisait aussi mal que lorsque je me mets un doigt dans l'oeil ! Et là, c'était clair, je devenais végétarienne, et très rapidement ensuite végétalienne (chose qui me paraissait impossible et hors de question à peine 6 mois avant.)

...Maintenant je me régale avec les alternatives végétales. Et pour retrouver le gout de la mer, il suffit de rajouter des algues !

 

crédits photo (dans l'ordre)

creative commons - Olga Diez / Jeanne Menj / Victor Morell Perez / AJHosgood / Citron