Bannière « Vegan », de Marie Laforêt

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La « bible » de la cuisine végétale, voilà qui décrit parfaitement le livre Vegan de Marie Laforêt !

« À travers cette cuisine gourmande, inventive et éthique, j'espère ouvrir une porte vers un mode de vie sans exploitation animale, pour une société plus juste et responsable*. » Ses convictions sont certainement ce qui pousse Marie Laforêt à aller toujours plus loin dans l’inventivité et l’originalité. Après Coco, Desserts gourmands sans œufs ni lait, 100 % végétal et gourmand et Les superaliments : les connaître et les cuisiner au quotidien, Vegan est LE livre incontournable.

Il commence par une longue introduction au véganisme, aux raisons qui poussent à opter pour ce mode de vie et l’alimentation qui en découle. Cette partie nous permet de prendre conscience des conséquences de la consommation de produits animaux mais surtout des solutions qui existent ! Les recommandations pratiques de l’auteure concernant les ustensiles et les aliments indispensables à la cuisine vegan sont très rassurantes pour les personnes souhaitant découvrir la cuisine végétale et permettent à tous de réaliser au mieux chacune de ses recettes.

 

S’ensuivent les conseils nutritionnels de Jérôme Bernard-Pellet, médecin nutritionniste reconnu et fondateur de l'APSARes**, qui soutient cette démarche et nous permet de comprendre tant les bienfaits d’une alimentation végétalienne que les erreurs à ne pas commettre.

Munis de tout ce savoir et de cette nouvelle vision du véganisme, nous en arrivons à l’essence même de ce livre : la cuisine ! Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les occasions. Marie Laforêt nous emmène à la découverte des protéines végétales, nous apprend à remplacer les produits laitiers et les œufs pour ensuite nous montrer comment cuisiner les légumes. Une fois toutes ces bases de la cuisine végétale posées, plus rien ne peut nous arrêter dans nos préparations de recettes gourmandes, salées ou sucrées, ainsi que dans notre cuisine pour toutes les occasions spéciales. Repas entre amis ou en famille, apéros dînatoires, brunches ou encore barbecues et pique-niques deviennent un jeu d’enfant !

 

À noter : la plupart des photos sont celles de Marie Laforêt elle-même, car elle est photographe de formation !

Marie Laforêt, Vegan, La Plage, 2014.

En apprendre plus sur le site des éditions La Plage


* Citation de Marie Laforêt tirée de son blog 100 % Végétal.

** Association de professionnels de santé pour une alimentation responsable.


Bannière Des supermarchés au Royaume-Uni vont promouvoir le végétarisme !

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Sainsbury’s, la deuxième plus grande chaîne de supermarchés au Royaume-Uni, se tourne résolument vers les alternatives à la viande ! Les produits végétariens et végétaliens y seront désormais davantage visibles : ils seront par exemple placés dans les rayons aux côtés des produits carnés et non plus dans un secteur à part, ou même directement en tête de gondole pour certains d’entre eux. Ces supermarchés ont également décidé de distribuer à leurs clients des recettes sans viande et de mettre en place des offres en ligne, des bons d’achat et des points de fidélité pour les produits non-carnés. Et les clients répondent présents ! Par exemple, les ventes de leur fromage végétalien ont dépassé de 300 % les estimations de la chaîne.

D’autres innovations pourraient être mises en place pour inciter les consommateurs à manger plus de légumes, fruits et alternatives végétales et moins de viande. L’objectif est non seulement de les aider à faire des choix éclairés pour leur santé et l’environnement, mais aussi de pérenniser ces nouvelles habitudes de consommation.

Cette petite révolution en faveur de la végétalisation de l’alimentation s’inscrit dans un programme ambitieux intitulé Our planet, our health (« notre planète, notre santé »). Ce projet est initié par un comité de chercheurs et de scientifiques indépendants au rôle consultatif, et également déterminés à agir et à proposer des solutions concrètes. Ce comité établit par exemple des partenariats avec d’autres chercheurs, des décideurs, des entreprises – comme Sainsbury’s – et s’adresse directement au public.

Les conséquences néfastes de l’élevage sur l’environnement ne sont en effet plus à démontrer : outre des émissions de gaz à effet de serre estimées à 14,5 % par la FAO (soit plus que l’ensemble du secteur des transports), l’élevage est également source de nombreuses pollutions et de déforestation massive, notamment pour faire place cultures et pâturages destinés à engraisser les animaux.

Côté santé, ce n’est pas brillant non plus. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) vient d’établir de nouveaux repères nutritionnels qui soulignent la nécessité de diminuer non seulement sa consommation de sucre et de sel, mais aussi celle de viande. L’ANSES recommande en même temps d’augmenter la quantité de fruits et de légumes dans son alimentation, et d’y introduire les légumineuses pour leur richesse en fibres, protéines, vitamines et minéraux. Du côté des oméga-3, les huiles de colza et de noix sont mises en avant.

Outre-Manche, Sainsbury’s a décidé de s’impliquer activement dans l’expérience promue par Our planet, our health. Ces initiatives concrètes participent à un monde meilleur pour tous, puisque chaque repas sans viande allège notre empreinte sur la planète, peut être bénéfique pour la santé et surtout épargne des animaux. Informer les citoyens et leur donner les moyens de faire les bons choix devrait être une priorité autant pour les supermarchés que pour les institutions.

En France, les supermarchés développent progressivement les alternatives végétales, mais l’élevage est encore soutenu par des subventions publiques conséquentes. Il est pourtant urgent que des décisions politiques soient prises pour faire baisser la production et la consommation de produits d'origine animale au profit d’une alimentation végétale plus responsable et durable. C’est non seulement une question d’éthique, mais aussi de santé publique et d’environnement.

Alors, quel sera le supermarché français qui se lancera le premier et fera preuve d’initiatives conséquentes pour promouvoir du mieux possible les alternatives végétales ?


Bannière Grippe aviaire : chronique d’un massacre

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Des millions d’oiseaux sont actuellement massacrés en France pour sauver la filière foie gras, qui condamne au supplice du gavage canards et oies. Et si nous allions plutôt vers un monde moins violent ?

Des millions d’oiseaux massacrés pour contrer l’épidémie de grippe aviaire

Certains chiffres donnent le tournis. Ainsi, ceux donnant le nombre d’oiseaux « détruits » pour tenter de contrer l’actuelle épidémie de grippe aviaire.

En Europe, plus d’1,5 million d’oiseaux – dont plus d’un million pour la France - ont déjà été massacrés, mais il n’est pas exclu d’aller jusqu’à 3,72 millions (1).

Des mesures sont prises pour tenter de contrer cette épidémie comme le confinement des oiseaux ou l’interdiction de les transporter mais, impuissants à contenir le virus, nous appliquons désormais la politique de la terre brûlée en éliminant les oiseaux non contaminés et les survivants. Le vide sanitaire fera suite au massacre.

La façon dont les canards sont « détruits » est généralement passée sous silence. Ouest France nous apprend toutefois que « L'abattage a lieu au sein même des exploitations touchées ou, après transport, dans des abattoirs réquisitionnés par les services de l'État. Les animaux sont la plupart du temps euthanasiés par la dispersion d'un gaz à forte teneur en CO2 ». Étant donné que les canards ont la faculté de se mettre en apnée, le gazage provoque très certainement une agonie prolongée chez eux - alors même que le CO2, employé pour des cochons dans certains abattoirs comme celui d’Alès, est un gaz déjà reconnu comme étant source de souffrances pour les animaux exposés.

 


Capture d'écran de Le Monde

 

Fin 2015, une première épidémie s’était déjà déclarée dans le Sud-Ouest français, mais sans « abattage massif », la plupart des canards et des oies étant déjà enfermés dans les bâtiments, prêts à être gavés. S’en étaient suivis vide sanitaire, désinfection, grand nettoyage et interdiction de toute nouvelle acquisition d’oisons et de canetons pendant 4 mois, jusque fin mai.

Mais fin 2016, la grippe revient, plus virulente encore, et rien qu’entre le 5 et le 20 janvier, 800 000 canards sont massacrés à titre préventif – peut-être jusqu’à 1,3 millions si la situation n’est pas maîtrisée. Les oiseaux concernés sont des palmipèdes « en parcours », c’est-à-dire à l’air libre avant l’enfermement et le gavage. Ils auront au moins échappé à ce supplice.

L’acharnement à produire du foie gras

La finalité de ces mesures est de permettre à la filière du foie gras de redémarrer. Côté budget, 12 millions d’euros d’indemnisation début 2016 sont octroyés aux éleveurs concernés – en plus des 130 millions d’euros offerts à la filière foie gras en janvier 2016, indépendamment de toute épidémie. Et, rentabilité oblige, les canards du Sud-Ouest seront réduits en farines et graisses, utilisés comme combustibles.

Mais si ces mesures ne suffisent toujours pas ? En Russie, au Japon, les oiseaux de certains zoos - perroquets, cygnes ou canaris – sont aussi tués. Afin de continuer à produire du foie gras ou du poulet, exterminera-t-on un jour les oiseaux sauvages, susceptibles de transmettre la maladie à leurs cousins captifs (2) ? Pour l’heure, la chasse aux oiseaux est restreinte ou interdite, ce qui a d’ailleurs fait écrire à certains journalistes que les chasseurs sont « pénalisés » - pénalisés de ne pouvoir verser encore plus de sang ?


Source : OIE

D’autres victimes collatérales de l’élevage

N’en aurons-nous donc jamais assez ? À partir de combien de millions d’oiseaux massacrés, gazés ou broyés, remettrons-nous en question l’élevage et la consommation de la chair des animaux ? Les élevages aux animaux entassés par milliers, voire centaines de milliers pour les poules et les poulets, constituent des lieux parfaits pour le développement des pathologies.

Aujourd’hui, canards, poules, poulets, dindes et cailles paient très cher le fait d’être atteints – ou susceptibles d’être atteints – de la grippe aviaire, mais aucun animal élevé pour sa chair, son lait, ses œufs ou sa peau n’échappe au massacre. Ces millions d’oiseaux « détruits » ne constituent hélas qu’une infime partie de tous ceux qui, jour et nuit, finissent dans les abattoirs. En France, chaque jour, 3 millions d’animaux y sont en effet ordinairement tués – sans même compter les animaux aquatiques.

Et des milliers périssent asphyxiés ou brûlés vifs : par exemple en 2016, pas moins de 150 incendies se sont déclarés dans des élevages (3) – et combien d’incendies n’ont sans doute même jamais été relevés par les médias ? Quantité d’animaux périssent aussi sur les routes lorsque des camions chargés à bloc, en route pour les abattoirs, se renversent ; d'autres meurent de faim, de froid ou de sévices lorsque des éleveurs les abandonnent ou les maltraitent. Et - ne les oublions pas - chaque année en France, 50 millions de poussins sont broyés vifs par l’industrie des poules pondeuses.

Confinements, massacres, sélections : et si la solution était tout autre ?

L’exploitation des animaux, l’élevage, et tout ce qui en découle, n’existent que pour répondre à notre demande. Chaque année, nous faisons naître des millions d’animaux dans le seul but de les engraisser pour les tuer et les découper en morceaux. En optant pour une alimentation végétale, en tournant le dos à la viande, nous cessons d’alimenter un système basé sur la mort et l’exploitation des animaux. Chacun d’entre nous a le pouvoir d’agir maintenant pour un monde meilleur, un monde en paix avec les animaux. Alors, pourquoi attendre ?

 


Photo : ​Bastien Milanese

(1) Ils sont plus d’un million à avoir été tués au Japon et autant en Iran, 26 millions en Corée du Sud. Et combien de millions d’oiseaux tués en Russie, en Inde, en Chine, ou tout autre pays dont les chiffres n’ont pas encore été relevés ? À titre d’exemple, ce ne sont pas moins de 22 millions d’oiseaux qui avaient été éliminés en Chine lors d’un précédent épisode de grippe aviaire, en 2005.

(2) Le massacre des oiseaux sauvages a d'ailleurs commencé : comme l'indique un article de 20 Minutes, des milliers de tourterelles sont actuellement sacrifiées sur l'autel du foie gras.

(3) Deux incendies ont eu lieu au moment où ces lignes sont écrites : 600 cochons et 300 chèvres sont morts brûlés ou asphyxiés, enfermés dans les bâtiments d’élevage.

Principales sources :

"Grippe aviaire : 1,5 million de volailles abattues en Europe", Le Monde, 11 janvier 2017.

"Grippe aviaire. Tout savoir sur l'abattage massif qui touche le Sud-Ouest", Ouest France, 6 janvier 2017.

"Grippe aviaire : la campagne d’abattage de centaines de milliers de canards a démarré", Le Monde, 4 janvier 2017.

"Grippe aviaire: près de 150 oiseaux abattus, les chasseurs pénalisés", Nord Littoral, 30 novembre 2016.


Bannière Afro-végane: recettes africaines et caribéennes

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"Auteur de nombreux ouvrages consacrés à la cuisine végétale, Bryant Terry est encore méconnu chez nous, bien que ses livres suscitent un véritable intérêt aux Etats-Unis". Spécialisées dans l'importation et la traduction de succès littéraires outre-Atlantique, les éditions L'Âge d'Homme nous font aujourd'hui le cadeau de publier cet excellent recueil de recettes culinaires.

Pour qui souhaite mettre un peu de soleil dans son assiette et faire voyager ses papilles en dansant dans sa cuisine, ce livre s'avèrera vite indispensable. Bouger en rythme est en option, mais sachez que pour dynamiser vos recettes vous pourrez jouer de la batterie “de cuisine” :-) , avec vos cuillères en bois, sur une sélection musicale “brillante” à la sauce Terry. Pour chaque page, Bryant vous suggère en effet un titre musical qui accompagnera la préparation de la recette.

Extraits choisis :

  • Votre sauce barbecue sera empreinte de magie sur la voix d’Isaac Hayes.
  • Vos chips de banane plantain seront dynamitées par Lil Wayne.
  • Vous concocterez une sauce pimentée au rythme de la trompette de Louis Armstrong.
  • Vous préparerez un sublime granola de patates douces, sur fond de Bobby Womack.

Au fil des chapitres, l’auteur nous propose ses recettes vegan pour la préparation de :

  • Sauces et mélanges d’épices
  • Gombo, ragoûts et tajines
  • Street food
  • Condiments, pickles et pâtes à tartiner
  • Gâteaux et biscuits
  • Boissons et cocktails
     

Bryant Terry n’hésite pas à le souligner : les recettes qu’il propose résultent de ses propres interprétations et inspirations des cuisines du monde entier ! Afro-Végane, c’est la promesse de recettes africaines et caribéennes préparées avec les produits du marché. C’est également 200 pages de plats délicieusement épicés, résolument inspirés de la culture afro-américaine !

 

 

En toute fin d’ouvrage, l’opportunité nous est donnée d’associer plusieurs recettes du livre pour composer des menus équilibrés selon la période de l’année. Une superbe occasion de faire ses courses  avec des produits de saison pour le plus grand plaisir de vos invités ou de votre famille.

S’offrir ce livre, c’est se faire plaisir trois fois : en le découvrant visuellement, grâce à ses photos et illustrations qui donnent l’eau à la bouche, en écoutant les quelque 200 titres musicaux suggérés pour chaque recette et, bien sûr, en se régalant à déguster les plats proposés.

Bryant Terry, Afro-végane, Éditions l'Âge d'Homme, 2016.
En apprendre plus sur le site des Éditions l'Âge d'Homme