Comment une théorie fumeuse née dans les milieux agricoles s’est-elle retrouvée présentée comme une vérité par des médias ? Itinéraire d’une fake news particulièrement tenace.
Le droit animalier et les études animales sont des disciplines récentes qui suscitent un intérêt croissant. Plusieurs universités proposent des formations (initiales et continues) autour de la place des animaux dans le droit et dans la société.
Les préoccupations des Français autour de la souffrance des animaux pourraient (enfin) avoir trouvé de l'écho auprès de l'exécutif : le ministre de l'Agriculture, M. Didier Guillaume, promet en effet depuis plusieurs semaines de « grandes mesures ».
Les 8 et 9 octobre, la communauté juive célébrera Yom Kippour, le Jour du Grand Pardon. Dans certaines communautés orthodoxes, cette fête sera précédée du sacrifice brutal d’innombrables poulets pour les Kapparot. Une fois encore, des voix s’élèvent, y compris dans la communauté juive, pour réclamer la fin de ces actes cruels envers les animaux.
Lena Lindström est éthologue et porte-parole de l’Institut Vethos, une association suédoise à but non lucratif qui rassemble vétérinaires et éthologues, et travaille à faire évoluer le regard de la société sur les animaux non humains et la façon dont ceux-ci sont traités.
Le 14 octobre prochain, L214 est convoquée devant le tribunal correctionnel de Pau pour atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui suite à la diffusion des conditions de mise à mort des animaux dans l’abattoir de Mauléon-Licharre en 2016.
L’info circule sur les réseaux agricoles : les animations pédagogiques proposées par L214 Éducation en milieu scolaire auraient été « interdites » par une circulaire de l’Éducation nationale. En réalité, une lettre du ministère indique seulement que L214 ne compte pas parmi les associations agréées par l’E.N pour des animations en lien avec l’éducation « à la santé et à l’alimentation ».
L’actualité autour de la souffrance des animaux dans les élevages, les transports et les abattoirs, ainsi que de la végétalisation de l’alimentation, a été riche en 2018. Même si les avancées ont été quasi inexistantes pour les animaux dans le champ politique, la question, elle, a vraiment progressé. Ce n'est plus un sujet que les responsables politiques peuvent se permettre d'esquiver.
Le projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous », issu de la concertation des États généraux de l’alimentation (EGalim) lancée en juillet 2017,