Animalsace est né!

  • Article du Jeudi 22 octobre 2009


La jeune association strasbourgeoise voit le jour.
Au programme: des initiatives locales de défense des intérêts des animaux, sensibilisation du public et promotion du végétarisme.

Vous pouvez désormais retrouver la vie de l'association sur le blog Animalsace, participer sur le forum dédié et pourquoi pas rejoindre l'équipe!

Festival Coeur de Faune - édition 2009

  • Article du Vendredi 16 octobre 2009

La ville de Mers-les-Bains situé dans le département de la Somme accueillait du 1er au 4 Octobre 2009 la 2ème édition du Festival ♥Coeur de Faune consacré à la défense animale et la vie au naturel.

Documentaires, conférences, atelier de cuisine florale figuraient notamment au programme. Le week-end était consacré aux associations. L214 ne pouvait pas ne pas être présent à cette manifestation médiatisée, organisée de main de maître.

Durant deux jours, un militant dévoué a tenu un stand afin d'informer et sensibiliser sans relâche les visiteurs au sort misérable des animaux élevés en batterie, les inciter à les regarder autrement et à bannir le foie gras de leur menu pour ceux encore hésitants, car la majorité
d'entre eux avaient déjà franchi le pas.

Comme à son habitude, la diffusion du DVD "Foie gras" fit son effet auprès du public qui s'est montré très réceptif au message de fond, surtout la jeune génération plus sensible aux droits des animaux que leurs aînés. Internet et sa facilité d'accès à des sites et vidéos sur le sujet n'y sont certainement pas étranger.
Face aux images, un homme avoua : "Vous avez raison, mais j'aime ça.".
Après discussion, il promit de revoir sa position.
Au total, 230 signatures recueillies pour les pétitions "Foie gras", "Poules pondeuses" et "Lapins", de nombreux documents écoulés, ainsi que 37 euros récoltés.
Parmi les signataires, André Ménache, directeur d'Antitode Europe et Patrick Sacco, président fondateur de l'association "Respectons".

Un succès indéniable à renouveler de sitôt. Rendez-vous a été pris pour 2010!

Martial Mouqueron

Guide vidéo d'un collage d'affiches

  • Article du Dimanche 9 août 2009

Pour rendre visible la souffrance des animaux dans les élevages, les abattoirs... à des personnes qui, sans cela, n'y seraient peut-être jamais confrontées il existe un bon moyen : le collage d'affiches !

Pour ceux et celles qui veulent agir mais ne savent pas comment démarrer, L214 a créé une petite vidéo de collage d'affiches (4mn35).
On y apprend à fabriquer facilement sa colle, à localiser les endroits où il est légalement possible de coller dans sa ville...
Des affiches sont disponibles sur le site de nombreuses associations et sur la boutique de L214.

Bon collage !


L214 relaie cet appel:

"Aidons un couple de défenseurs de la faune se trouvant dans la ligne de mire des chasseurs.

Anne-Marie et Jean-Marie Hardouin ont toujours été attirés par la nature et le monde animal. Depuis plus de vingt ans, ils observent et photographient la faune. Ils ont organisé des expositions pour faire découvrir les animaux sauvages et encourager à préserver la nature. AM et JM ont dénoncé plusieurs actes de braconnage. Ainsi, ils sont connus des chasseurs. C’est pourquoi, les considérant comme des opposants gênants, ces derniers tentent de les intimider et de les dissuader de continuer de venir au secours des animaux.

En mars 2006, le couple Hardouin avait surpris deux chasseurs déposant du Temik (poison violent prohibé) dans des terriers de renards. Par la suite, AM et JM ont reçu régulièrement des appels téléphoniques (anonymes et injurieux) en pleine nuit. A cela, se sont ajoutés des coups de klaxon de chasseurs passant devant leur maison. A plusieurs reprises, des cadavres de volailles ont été déposés à l’entrée de leur habitation. En avril et mai 2007, ils ont été choqués en découvrant, devant leur portail, des renardes et renardeaux massacrés. Ils avaient déposé plainte, et France 3, s’étant déplacée sur place, avait parlé « d’actes de barbarie ». Ensuite, les chasseurs ont fait pression sur des fermiers pour que ces derniers interdisent à AM et JM l’accès aux terres où ils avaient l’habitude de photographier et filmer la faune. Le couple a aussi reçu des courriels contenant des images d’animaux sauvages tués cruellement. A tout cela, s’ajoutent les innombrables menaces et insultes lorsqu’ils croisent des chasseurs dans la nature.

Les représailles des chasseurs ne s’arrêtent pas là. Ils ont monté un stratagème pour leur nuire financièrement : ils déposent des plaintes, basées sur de fausses accusations. JM et AM ont été convoqués à la gendarmerie suite à la plainte d’un piégeur : elle n’a pas abouti, celle-ci étant sans fondement, mais a demandé des frais d’avocat pour prouver leur innocence. Un responsable de chasse a également déposé plainte, ce qui a eu pour conséquences d’engendrer de nouveaux frais d’avocats et de nombreux déplacements. Cette affaire est toujours en cours.

Récemment, les chasseurs n’ont pas hésité à s’en prendre physiquement à Jean-Marie. Alors qu’il se promenait seul sur un chemin public le 22 novembre 2008, plusieurs chasseurs en ont profité pour l’agresser. Après l'avoir encerclé, trois d’entre eux l'ont fortement malmené (JM s’est vu proscrire des jours d’ITT) et ont détruit son matériel audio (d'un montant de 500 euros). JM a déposé plainte et doit, une fois de plus, mandater son avocat.

A ce jour, JM et AM ont versé à leur avocat des frais d’honoraires s’élevant à 2485 €. Pour pouvoir terminer les 2 procès, la rémunération de leur avocat nécessite 2515 €.

C’est pour cela que Jean-Marie et Anne-Marie se tournent vers vous pour faire appel à votre générosité. Tout don, si petit soit-il, leur permettra de poursuivre les procès en cours et de continuer de venir en aide aux animaux sauvages. Merci pour votre soutien."

M. et Mme Hardouin Jean-Marie
Hameau La Croix de Maltot 76890 Saint OUEN DU BREUIL'' www.naturesauvage76.com

Vous aimez les chevaux? Ne pariez pas!

  • Article du Vendredi 3 juillet 2009

Le nombre de paris en ligne augmentent et avec eux le nombre de chevaux abattus.

Entre 15 et 20 000 chevaux sont abattus chaque année en France. Après l'exploitation sur les champs de courses, les animaux devenus trop vieux, trop lents bref inutiles sont envoyés à l'abattoir pour y être transformés en viande. 80% des chevaux abattus en France sont des trotteurs de moins de 10 ans dont 20% des poulains de moins de 2 ans.
La progression du PMU stagne ces dernières années mais arrive à se maintenir grâce aux paris en ligne qui ont fait un bon de plus de 20% en 1 an. C'est tellement facile de jouer en un clic sans penser que derrière l'écran des chevaux sont exploités puis abattus pour être mangés. En 2010, le marché des paris hippiques sera ouvert à la concurrence et comme c'est le cas dans les autres pays ou cela s'est passé, les paris augmentent et donc plus de chevaux sont condamnés à vivre et mourir ainsi.

Refusons les paris hippiques!


Musiciens, photographes, plasticiens, vidéastes, gens de théâtre, circassiens, conteurs, conférenciers, associations, passionnés d'énergies renouvelables, développeurs, bidouilleurs, bricoleurs fous...se sont rencontrés du 29 mai au 1er juin. C'est dans ce cadre magnifique que L214 a tenu un stand associatif. L'exposition photo présentant des images d'élevage et d'abattage offrit un contraste saisissant avec la sérénité des lieux aux quelques 2000 participants. Court-métrages, débats, présentation des revendications de L214...permirent aux visiteurs de s'informer sur les conditions horribles de l'élevage ou sur l'antispécisme.


L'EST REPUBLICAIN du 16 juin 2009

Jamais à court d'idées quand il s'agit de mettre le rock au service d'une cause qu'ils estiment juste et généreuse, « les Souillots » ont mis la défense des animaux au cœur du 7e concert de rock qu'ils organisaient samedi sur la base de loisirs. Un thème porteur qui a permis aux 6 formations musicales de s'exprimer avec bonheur face à un public conquis et à plusieurs associations dont « L 214 » qui s'inspire de l'article L214 du code rural, de dénoncer les expériences menées en laboratoire sur les animaux, le commerce des peaux, les mauvais traitements, les abandons, les conditions déplorables d'élevage. Une dure réalité mise en exergue par un film, âmes sensibles s'abstenir. Comme prévu « les Souillots » offriront le bénéfice de la soirée à une structure qui vient en aide aux animaux.

De la chair humaine en barquette!

  • Article du Lundi 15 juin 2009

Epinal, 6 Juin 2009. Le temps de garer la voiture, d’enfiler la veste L214 et déjà un journaliste de Vosges Matin arrivait. Il paraissait sincèrement intéressé et posa des questions sur le spécisme, la nutrition...Je concluais notre entretien en lui offrant le livre de Jean-Luc auteur de "Ces bêtes qu'on abat" et même carrément Jean-Luc pour répondre aux questions.

Pour l'ex enquêteur en abattoirs, «le pire, c'est le laxisme des pouvoirs publics qui n'ont qu'une obsession : l'hygiène. Rien n'est fait pour le bien-être animal. C'est un manque de considération et de volonté. Partout en France, j'ai constaté le non-respect de la loi qui impose l'étourdissement de l'animal avant sa mise à mort. On pourrait dresser des PV tous les jours, ce n'est pas fait.»

Pendant ce temps, Caroline, fort courageusement, s’est allongée dans la barquette puis fut tartinée de faux sang. La pluie diluait le sang qui s’écoulait du cadavre humain et descendait le long de la rigole d’évacuation des eaux au milieu de la principale rue piétonne de la ville. Effet garanti.
Que de visages horrifiés ! De passants choqués ! Un couple a cru que nous promouvions la viande humaine, d’autres ont vigoureusement protesté contre cette ignominie : mettre un humain dans une barquette ça ne se fait pas !
Pourtant cette situation a lieu tous les jours au rayon boucherie... Des milliers de cochons, poulets, veaux, vaches, chevreaux, lapins sont ainsi placés dans des barquettes à la vue de tous, mais on n'imagine pas un chien ou un chat en barquette. Pourtant la souffrance est la même.

Caroline est finalement sortie, ensanglantée, ce qui a provoqué un attroupement qu’elle aurait bien voulu éviter. Pas évident d’être en sous-vêtements un samedi après-midi en centre ville !

Hervé

15 autres villes ont aussi participé à la journée contre le spécisme revue de presse