Poème envoyé par Jérôme Putsh (16/01/2009)

Un billet paru sur le blog Belles plumes tenu par Danièle, philosophe de formation.
Dans son blog, Danièle se propose de réfléchir au lien entre l'homme et l'animalité: son aspect philosophique, politique et scientifique.

C'est par une belle journée ensoleillée, presque printanière, que nous
nous sommes installés pour la journée place Paul Bec juste devant la
bouche d'entrée d'un temple de la consommation qui marchait à plein régime
en ces temps dits de fêtes !

Seuls quelques bourrasques de vent froid nous rappelaient que l'hiver est bien présent.
Le stand était divisé en 2 parties : la principale partie fut consacrée à
"Stop Gavage" avec quelques photos en grand format sur un présentoir, la
banderole que nous avons accroché sur une barrière que la ville avait eu
la bonne idée de laisser là !!
Nous avons d'ailleurs largement distribué le tract d'information sur la
réalité du gavage et fait signé la pétition (une cinquantaine de
signatures.)

Il faut noter que si les gens sont relativement conscients de
la souffrance que le gavage occasionne aux animaux, ils se retranchent
pratiquement tous sur la notion de plaisir.
Nous avons pu néanmoins avoir quelques conversations intéressantes ici ou là.
La presse s'est déplacée pour couvrir l'évènement, France Bleu Hérault
d'une part qui a fait une interview de quelques minutes et la Gazette de
Montpellier, d'autre part, qui a réalisé un petit reportage vidéo
http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/viewArticle.php?idArticle=396
A noter que lors de l'interview avec la journaliste de France Bleu
Hérault, un gaveur "artisanal" a refusé d'intervenir alors que cette
dernière le lui demandait.

Dominique, CLAM Montpellier

La problématique du foie gras n'a pas pu échapper à grand monde au centre-ville de Lausanne (Suisse) ces dernières semaines de décembre. Le deuxième stand d'information tenu par LausAnimaliste pour relayer la campagne Stop Gavage, le samedi 20 décembre, a attiré des foules de passant-e-s, qui visionnaient les reportages et clips sur la réalité du gavage, et qui signaient massivement la pétition. Illes emportaient avec eux des tracts ("pour en débattre au Réveillon", disaient-illes souvent !).

Des distributions de tracts ont eu lieu et auront encore lieu jusqu'à la fin des Fêtes sur les marchés de Noël vendant du foie gras. Ces moments sont généralement forts en débats, les activistes prenant toujours le temps de discuter avec les vendeur-euses de foie gras et leurs client-e-s.

A noter encore que des affiches sauvages, appelant au boycott du foie gras pour cause de crauté envers les animaux, sont apparues un peu partout dans les rues de la ville. Ces affiches, qui ne sont pas une initiative du collectif lausannois, visibilisent de façon certaine la thématique.

Ce jour, 23 décembre, une pleine page du quotidien romand de gauche Le Courrier reproduit un texte de Florence Burgat sur la production de foie gras (cf scan joint). Un événement notable pour les militant-e-s antispécistes , qui déploraient jusque là le manque de relais de la critique du foie gras dans les médias suisses francophones.